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Barnaby Jack / Mort suspecte d’un hacker

 

Le hacker néo-zélandais Barnaby Jack a été retrouvé mort jeudi 25 juillet 2013 dans son appartement de San Francisco. Il avait 35 ans. Les causes du décès ne sont pas encore connues, et ne le seront certainement pas avant au moins un mois, selon les services de médecine légale.

 

Barnaby Jack était un hacker de renommée internationale.

En 2010, à la conférence Black Hat, lors d’une présentation mémorable (passée à la postérité sous le nom de « Jackpotting ») il avait publiquement mis au jour les failles de sécurité des distributeurs automatiques de billets.

En y introduisant un malware, ceux-ci pouvaient distribuer des billets de banque sans qu’en retour aucun compte en banque ne soit débité.

En 2011, alors qu’il travaillait pour l’éditeur d’anti-virus McAfee, Barnaby Jack avait démontré à l’occasion de la RSA Security Conference de San Francisco qu’il était possible de « hacker » à distance une pompe à insuline, et par la même d’injecter une dose mortelle au patient porteur. Barnaby Jack n’en avait pas fini avec l’industrie de la santé.

Il devait intervenir cette année au Black Hat de Las Vegas (qui se tient actuellement et jusqu’au 1er août) à propos de la sécurité des pacemakers et des défibrillateurs cardiaques.

Selon lui la sécurité de ces appareils était sujette à caution. Et la scène de la série Homeland dans laquelle un homme est tué par la désactivation malicieuse de son pacemaker à distance était en-dessous de la réalité.

ATM-Hacking

Un problème, quand on sait qu’aux Etats-Unis seulement on compte plus de 3 millions de pacemakers et 1,7 million de défibrillateurs cardiaques en circulation.

Des équipements qui reposent aujourd’hui essentiellement sur la technologie du sans fil.

Un fond de soutien à la famille de Barnaby Jack a été mis en place. Il a déjà permis de rassembler 11 600 dollars.

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