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Des cabines téléphoniques pour recharger son smartphone

LONDRES (Royaume-uni) – Deux anciens étudiants de la London School of Economics (LSE) ont décidé de transformer certains “kiosks” à l’abandon en stations de rechargement solaire pour téléphones mobiles.

 

SolarboxLa plupart des 8000 “kiosks” londoniens sont à l’abandon. Les “kiosks”, entendez par là ces cabines téléphoniques rouges apparues dans la capitale britannique en 1926.

Des cabines de plus en plus laissées en déshérence avec la montée en puissance des téléphones mobiles et autres smartphones. Aujourd’hui, le “kiosk” est un des nouveaux champs d’expérimentation de l’excentricité britannique.

Certaines cabines sont transformées en… bibliothèques, d’autres en… jardins, dans certaines autres sont installés des équipements médicaux.

En s’inspirant de projets similaires déjà en activité à Séoul (Corée du Sud) ou à New York, Harold Craston et Kirsty Kenny, deux anciens étudiants de la prestigieuse London School of Economics (LSE), ont décidé d’en faire des stations solaires de rechargement de téléphones mobiles.

10 minutes pour 20% d'autonomie en plus

solarbox-phone-box-charging-1Les cabines (rebaptisées Solarbox), installées à Tottenham Court Road, sont au nombre de six. Elles ont été peintes en vert. Cinq autres unités devraient venir agrandir le parc en avril 2015. Un panneau solaire de 86cm a été déployé sur le toit de chacune d’entre elles.

Le service est gratuit et accessible à la plupart des smartphones sur le marché, mais cette gratuité se paye en publicité que les utilisateurs doivent regarder pendant qu’ils rechargent leur device. Uber et Tinder figurent parmi les premiers annonceurs.

Pour éviter toute détérioration les cabines sont vérifiées tous les jours et ferment à la nuit tombée. Ces stations solaires peuvent recharger jusqu’à une centaine de smartphones par jour. Il suffit de dix minutes pour gagner 20% d’autonomie sur une batterie classique.

Depuis le lancement du service, la moyenne de fréquentation est de six utilisateurs par heure, affirment à la BBC, les deux ex-étudiants, désormais entrepreneurs.

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