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Des hackers russes planchent sur le dossier Donald Trump

Selon le Washington Post, deux groupes de hackers (connus pour leur proximité avec les services secrets russes), ont piraté pendant un an les serveurs informatiques du Parti démocrate, à la recherche de dossiers potentiellement compromettant sur le probable candidat républicain à la présidence des Etats-Unis.

 

La fouille aura duré près d’un an.

Un an d’espionnage au cours duquel deux groupes de hackers russes, connus pour leur proximité avec les services secrets de Vladimir Poutine, se seraient employés à récupérer sur les serveurs informatiques du Parti démocrate (Democratic National Committee) les mails, sessions de chat internes, mais aussi et surtout les dossiers potentiellement compromettant réunis par le Parti démocrate au sujet de l’adversaire probable d’Hillary Clinton à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump.

L’affaire, une fois mise au jour par le Parti démocrate a été confiée à Crowdstrike, un éditeur spécialisé dans la sécurité informatique, qui s’est chargé de faire le ménage, indique le Washington Post qui a révélé l’affaire.

« Nous écartons totalement la possibilité que le gouvernement russe ou que l’un de ces services puissent être impliqué dans cette affaire », a déclaré Dmitry Peskov, un porte-parole du Kremlin interrogé par l’agence Reuters.

De son côté, de manière assez surprenante (mais encore faut-il ne jamais s’en étonner), Donald Trump accuse le Parti démocrate d’être à l’origine de ce piratage informatique ; un acte qui relèverait donc si l’on suit ce raisonnement de l’auto-piratage.

L’idée, pour le Parti démocrate, étant (si l’on a bien tout compris) d’enquêter sur la personnalité de Donald Trump, d’en ressortir un document de plus de 200 pages, d’expliquer ensuite que ce document aurait été dérobé par des hackers proches des services secrets russe, puis enfin de constater la divulgation du document sur le site Internet Gawker, comme cela semble être aujourd’hui le cas. Tout ceci est d’une logique absolument imparable.

Un Watergate à la russe

Piratage ou auto-piratage, il n’en reste pas moins que la personnalité de Donald Trump intrigue, bien au-delà des frontières des Etats-Unis. Trump et Poutine ont déjà dit publiquement tout le bien qu’ils pensaient l’un de l’autre, et par voie de conséquence tout le mal qu’ils pensaient d’Hillary Clinton.

Il ne serait donc pas particulièrement surprenant que la Russie joue la carte Donald Trump pour les prochaines élections. Mais de là à lui rendre service en lui fournissant (dans une vaste opération de déminage politique) des informations détenues à son sujet par le Parti démocrate, bien évidemment, on n’ose imaginer un tel degré d’ingérence dans le système politique américain.

2 Commentaires

  1. L’islamophobie est condamnée par tous les médias français et occidentaux mais par contre, la russophobie est très appréciée. Quand il se produit un incident dans le monde, c’est la faute de Poutine. Il y avait quelques hooligans russes et des centaines d’anglais…mais c’est la Russie qui est visée et condamnée médiatiquement. Belle brochettes de faux-culs nos journalistes ! Au fait, on ne parle plus des Panamapapers… et de l’implication russe ? Circulez, il n’y avait rien à voir ! Au final, quand un hacker russe (pour autant que ce soit d’origine russe) visite discrètement les sites étrangers, c’est de l’espionnage ! quand c’est un hacker américain, c’est pour la sauvegarde de l’Humanité ! La lobotomisation des cons fonctionne à merveille.

  2. Bonjour,

    Merci pour votre contribution. A titre purement indicatif sachez que votre parole (même anonyme, ce qui est ici le cas), aussi insultante et méprisante qu’elle soit, sera toujours la bienvenue sur NewZilla.NET, aussi longtemps qu’elle reste dans le cadre de la légalité.

    Par ailleurs, vous serez peut-être surpris de l’apprendre, mais NewZilla.NET vous offre ici un espace, de pluralisme et de liberté d’expression absolue, laissant le soin à nos lecteurs de juger de la pertinence de vos propos.

    Enfin, si lecture de NewZilla.NET ne vous convient pas, et même si cela est bien évidemment regrettable (mais à l’impossible nul n’est tenu), rien ne vous oblige à en poursuivre la consultation.

    Bien à vous,
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