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Les réseaux sociaux, première source d’information des internautes

Selon une étude menée dans 26 pays par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme (RISJ), Facebook, YouTube et Twitter supplantent désormais les sites d’information classiques dans la recherche et la diffusion… d’information.

 

Quand il s’agit de sélectionner une information, 36% des internautes et des mobinautes déclarent faire confiance en premier lieu à un algorithme, quand ils ne sont que 30% à s’en remettre au savoir-faire d’un journaliste pour hiérarchiser l’information.

Aussi stupide, et peu réfléchie qu’elle soit (car une formule algorithmique peut bien évidemment être modifiée par une action humaine), cette attitude est révélatrice de l’attraction, voire de l’aveuglement qu’exercent aujourd’hui les réseaux sociaux sur les internautes, les mobinautes, mais aussi sur certains éditeurs de contenus qui cèdent (un peu trop facilement peut-être) aux sirènes de « services » comme Instant Articles de Facebook.

Car désormais, plus de la moitié des internautes et des mobinautes consomment l’information en priorité sur les réseaux sociaux. C’est la conclusion du rapport qui vient d’être publié par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme (RISJ). Une étude menée auprès de 50 000 personnes dans 26 pays (dont la France).

L'illusion de la gratuité

Il est vrai qu’il plus facile de verser une larme pour une catastrophe humanitaire ou de s’indigner d’une nouvelle attaque terroriste quand on devine que le prochain contenu qui s’offrira à nous ne sera autre que cette adorable séquence de deux chatons en train de se faire des papouilles.

En pratique, Facebook arrive aujourd’hui en tête des suffrages (44%), devant YouTube (19%) et Twitter (10%). Le point commun entre ces trois réseaux sociaux? La mise à disposition de leurs utilisateurs d’algorithmes de recommandation, qui en clair proposent de visionner ou de consulter des contenus en lien direct avec ceux qui viennent d’être consommés.

L'internaute paye la gratuité au prix fort

Le tout gratuitement (l’internaute oubliant au passage qu’il paye cette gratuité au prix fort par l’exploitation et la commercialisation qui est faite de ses données personnelles), ou bien en utilisant (pour les sites éditoriaux classiques) des logiciels bloqueurs de publicité (dont on ne sait pas non plus véritablement ce qu’ils font des données de navigation des internautes, qu’ils collectent de la sorte).

A noter enfin que chez les 18-24 ans les médias sociaux sont désormais devant l’antique télévision (28% contre 24%) en tant que source principale d’information.

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