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Uber va déployer sa première flotte de véhicules autonomes aux Etats-Unis

Dans quelques jours à Pittsburgh dans l’Etat de Pennsylvanie (Etats-Unis), les utilisateurs de l’application Uber pourront commander non pas un VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) mais une voiture intégrant un mode de conduite autonome (certes placée sous surveillance humaine, mais pour combien de temps encore?).

 

Chauffeur Uber? Pas vraiment un métier d’avenir! Car l’une des obsessions de Travis Kalanick, co-fondateur et P-DG du groupe Internet est bel et bien de pouvoir se passer à terme (mais en pratique le plus rapidement possible) des services (trop coûteux à son goût) du million de chauffeurs qui travaillent aujourd’hui pour Uber un peu partout dans le monde.

Pour y parvenir Travis Kalanick a convaincu au début de l’année 2015 plusieurs chercheurs issus du département de robotique de l’université Carnegie Mellon de collaborer à un projet de véhicule autonome, sans chauffeur.

Les premiers résultats de ce rapprochement, dont nous vous parlions déjà au printemps (Cf. NewZilla.NET du 20 mai 2016) seront visibles dans les prochains jours dans les rues de Pittsburgh, Pennsylvanie (Etats-Unis).

C’est dans cette ville de l’est des Etats-Unis que le groupe Internet a choisi de déployer des SUV Volvo XC90, des véhicules embarquant plusieurs douzaines de capteurs utilisant appareil photo, laser, radar et récepteurs GPS.

Course gratuite

La conduite de ces véhicules sera contrôlée humainement, un vrai-faux chauffeur étant assis à la place du conducteur pour vérifier que tout se passe bien. Les utilisateurs de l’application Uber qui commanderont un véhicule se verront attribuer et proposer les services d’un véhicule « autonome » de manière aléatoire. Mais la course sera gratuite.

Uber-Volvo

A terme, l’idée pour Uber est bien évidemment de faire baisser très significativement le prix de la course, voire même de parvenir à un coût si bas qu’il sera plus intéressant d’emprunter un véhicule Uber que d’avoir sa propre voiture.

Dans cette perspective, Uber vient également de sceller un partenariat de 300 millions de dollars avec le constructeur d’origine suédoise (mais aujourd’hui passé sous pavillon chinois) Volvo.

Ce type de démarche n’est pas une première de la part d’un groupe automobile, puisque Toyota a déjà investi dans Uber, que Volkswagen s’est rapproché de Gett, un concurrent d’Uber et que General Motors est entré au capital de Lyft, le grand rival d’Uber aux Etats-Unis.

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