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Uber réduit ses pertes

Bonne nouvelle… Le groupe Internet, qui vient de se séparer de son fondateur Travis Kalanick et recherche toujours son futur P-DG, n’a perdu « que » 645 millions de dollars au second trimestre, contre 708 millions de dollars au premier trimestre et 991 millions de dollars au trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année 2016 Uber aura perdu 2,8 milliards de dollars. Pas de quoi pour autant inquiéter des investisseurs qui ont depuis longtemps perdu… le sens des réalités. 

 

Tout « bon » investisseur vous le dira, ce qui importe pour un groupe Internet comme Uber c’est, d’un côté la croissance du chiffre d’affaires et de l’activité, et de l’autre la réduction des pertes financières, fussent-elles abyssales. Or, à l’aune de cette « brillante » analyse, il semble bien qu’Uber coche aujourd’hui toutes les cases.

Au dernier trimestre le groupe Internet, qui a récemment écarté son P-DG et co-fondateur, Travis Kalanick, n’a en effet perdu que 645 millions de dollars, selon les résultats financiers publiés mercredi 23 août 2017.

645 millions de dollars de pertes, un chiffre à comparer avec les 708 millions de dollars perdus au trimestre précédent et au 2,6 milliards de dollars partis en fumée sur l’ensemble de l’année 2016. Sur ce point, la tendance est bien à la réduction des pertes.

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Par ailleurs, Uber, très en pointe sur la recherche concernant les technologie de véhicules sans chauffeur (automobile et camion) affiche également un chiffre d’affaires de 8,7 milliards de dollars en hausse de 17% au dernier trimestre par rapport au trimestre précédent et en progression de 102% sur un an. Autre point positif, l’augmentation de 150% sur un an du nombre de courses réalisée.

Rappelons qu’Uber, groupe Internet privé non encore coté en bourse, est aujourd’hui virtuellement valorisé à 68 milliards de dollars et que la société a levé depuis sa création en mars 2009 à San Francisco, 8,81 milliards de dollars notamment auprès d’établissements financiers comme Morgan Stanley et Goldman Sachs mais surtout, pour un montant de 3,5 milliards de dollars, du Fonds souverain d’Arabie saoudite.

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