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Dans le métro de Pékin, des ebooks à télécharger gratuitement

BEIJING (Chine) – Depuis le mois de janvier, la Bibliothèque Nationale de Chine propose aux voyageurs de télécharger gratuitement des ebooks sur leur smartphone en scannant un QR code affiché dans la rame de métro.

 

Beijing-Subway-QR-accessAussi étonnant que cela puisse paraître… il n’y a pas que Candy Crush Saga et les Angry Birds dans la vie. Surtout quand on prend le métro… Peut-être y-a-t-il même, quitte à rester visser sur son écran de smartphone, quelque chose de mieux à faire. C’est en substance le message que souhaite envoyer la Bibliothèque Nationale de Chine (BNC) aux millions d’usagers du métro de Pékin.

Depuis le mois de janvier, la BNC leur propose une nouvelle activité: le téléchargement gratuit d’ebooks, histoire de s’aérer un peu les neurones. Le projet, développé en partenariat avec Beijing MTR (l’équivalent local de la RATP), s’appelle

Une bonne idée pour la RATP

Il y a quelques années la BNC avait déjà testé dans le métro, et avec un succès certain, l’échange de livres (physiques et non numériques). Les voyageurs se pressaient aux guichet en quête de nouveaux ouvrages.

Pekin-subway-beijing-ebooks-download-freeAujourd’hui, la BNC propose aux usagers de télécharger plusieurs dizaines d’ebooks sur leur smartphone ou leur tablette. Des références (des classiques, mais aussi des romans de science-fiction ou des essais) choisies dans un catalogue de 70 000 titres et renouvelées tous les deux mois selon les goûts du public.

Pour télécharger un ouvrage il suffit de scanner l’un des QR codes affichés dans les wagons. Dans le métro de Pékin où le Wi-Fi est omniprésent, les étudiants et les jeunes cadres ont trouvé une nouvelle façon de tuer le temps et raffolent du nouveau service. Une idée dont pourraient, peut-être, s’inspirer la RATP, la SNCF, et le STIF…

Shazam après le son, l’image (après la musique, les produits)

Après la musique, les objets (ou plutôt les produits). Désormais valorisée à un milliard de dollars, la startup londonienne va proposer à ses 100 millions d’utilisateurs actifs d’acheter directement en ligne les objets qu’ils croisent et photographient dans leur quotidien.

 

Shazam, l’application mobile apparue en 2008 au moment même où Apple lançait son App Store. Shazam, l’application mobile de reconnaissance musicale déjà téléchargée plus de 600 millions de fois (et utilisée 20 millions de fois par jour), Shazam donc, franchit un nouveau cap. Après avoir lancé en 2014 une fonction baptisée Shazam In-Store qui permettait à ses utilisateurs, en reconnaissant un morceau de musique, de gagner in situ des coupons de réductions dans des magasins comme les Nike Stores ou les Office Depot, aux Etats-Unis, Shazam s’apprête à passer de la reconnaissance sonore à la reconnaissance visuelle…

100 millions d'utilisateurs actifs

L’idée? Permettre aux utilisateurs du service qui prennent en photo un objet (ou mieux encore un produit) avec leur smartphone, de l’acheter directement en ligne. Autre cas de figure, celui d’un lecteur de magazine (de cuisine) qui pourrait ainsi accéder en temps réel au tutoriel vidéo d’une recette. Ou bien encore celui d’un cinéphile qui pourrait visionner la dernière bande-annonce d’un film après en avoir croisé l’affiche dans la rue.

“Shazam est déjà un verbe. Nous voulons étendre l’univers de ce que vous pouvez shazamer.” Rich Riley, le PDG de Shazam

Rien de bien révolutionnaire pourrait-on dire puisque Shazam utilise ici les codes barre ou QR code pour mettre à disposition des informations enrichies. Rien de révolutionnaire, à ceci près que Shazam revendique déjà aujourd’hui une communauté de 100 millions d’utilisateurs actifs.

Des utilisateurs qui ont déjà la possibilité d’acheter (et ils ne s’en privent pas) les morceaux de musique reconnus grâce à l’application mobile sur des plates-formes comme Spotify, Deezer ou iTunes. Sur l’écran d’accueil de l’application les utilisateurs retrouvent un fil d’actus personnalisé en fonction des artistes déjà écoutés, un top des chansons les plus tendances en temps réel. Ils peuvent également écouter des extraits de ses morceaux favoris ou des listes entières de musique en intégralité.

"Shazamer" le monde...

Résultat, aujourd’hui Shazam est à l’origine de 10% des ventes de musique numérique dans le monde. La startup londonienne, forte d’un modèle économique éprouvé (à base de commissions prélevées sur les achats de musique en téléchargement ou en streaming, et de publicité) a déjà levé 122 millions de dollars et est désormais valorisée à plus d’un milliard de dollars.

Son passage à la reconnaissance visuelle d’objets et de produits, auquel il convient d’ajouter l’adoption toute aussi prochaine de la technologie de balises intelligentes “beacons”, devrait séduire les annonceurs au-delà de toutes les espérances.