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Monthly Archives: janvier 2016

L’économie collaborative à la portée de tous

FYP Editions publie un précis pour y voir plus clair sur l’économie collaborative, ses avantages, ses inconvénients et ses obligations juridiques.

 

Airbnb, BlablaCar, Drivy ou Uber, l’économie collaborative (ou “sharing economy”) est partout. Transport,  logement, tourisme, finance, grâce à Internet les échanges marchands entre particuliers sont en augmentation massive, et beaucoup s’improvisent entrepreneurs, en faisant parfois abstraction, c’est-à-dire en décidant de s’affranchir unilatéralement, des contraintes juridiques qui vont avec.

Nouvelles opportunités, mais aussi nouveaux risques, une chose est sûre, le droit ne pourra pas, lui non plus, faire l’impasse sur le phénomène de l’économie collaborative. FYP Editions publie ces jours-ci un ouvrage* qui en explique, de manière on ne peut plus pédagogique, les grands principes et dresse un panorama des principaux secteurs concernés.

Pas de jargon, du concret

sharing-economyEn prenant soin d’éviter tout jargon juridique, les auteurs (trois avocats déjà créateurs du site Droitdupartage.com) font le point sur les opportunités, les droits et les risques, pour chacun des acteurs : augmenter ses revenus, responsabilité des plateformes, obligations vis-à-vis du produit (vente, location, dépôt), statut du travailleur, protection du consommateur, concurrence avec les modèles traditionnels, flux financiers, etc.

Par son approche transversale, l’ouvrage apporte également des réponses sur les spécificités propres à certains secteurs (notamment les transports, le tourisme ou la finance) ainsi qu’une analyse des règles régissant ces nouveaux comportements. Un outil à la fois pratique et prospectif qui permet de comprendre comment assurer la sécurité de tous les acteurs (entrepreneurs et usagers), tout en garantissant une faculté d’initiative économique et sans brider les capacités productives et innovantes.

  • Économie collaborative et Droit – Les clés pour comprendre, par Loïc Jourdain, Michel Leclerc et Arthur Millerand (Editions FYP, 159 pages, 16 euros)

Google va donner 25 000 Chromebooks pour faciliter l’intégration des réfugiés en Allemagne

Le groupe Internet va consacrer une enveloppe de 5,3 millions de dollars, via Google.org son projet philanthropique créé en janvier 2008, pour soutenir le Projet Reconnect, porté par NetHope.

 

En Europe, en ce début d’année 2016, il y a la France (et la “jungle” de Calais); il y a le Danemark (qui vient de voter une loi pour confisquer les biens des réfugiés); il y a la Grande-Bretagne (où les demandeurs d’asile devaient il y a peu de temps encore, comme à Cardiff au Pays de Galles, porter des bracelets rouges, sous peine d’être dénoncés aux autorités, pour simplement avoir droit à l’aide alimentaire); et il y a l’Allemagne, qui vient en 2015, d’accueillir un million de personnes. Des hommes, des femmes et des enfants, ayant fui la guerre, notamment en Syrie.

ProjectReconnectL’Allemagne, où le gouvernement vient de lancer Ankommen, une application pour faciliter l’intégration de ces nouvelles populations sur son territoire. C’est dans une perspective similaire que Google vient, via son activité philanthropique Google.org, de décider d’allouer 25 000 ordinateurs Chromebook (soit 5,3 millions de dollars) pour soutenir et accompagner l’arrivée des réfugiés en Allemagne.

Pas de risque de virus

Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du Projet Reconnect, porté par NetHope. Des ordinateurs portables pour des réfugiés? Oui, car au-delà des premiers besoins des premiers secours prodigués, des besoins qui consistent le plus souvent à trouver de la nourriture, un abris et des vêtements, viennent ensuite d’autres priorités, comme la recherche d’un travail, l’apprentissage d’une langue, des jeux pour les enfants, le suivi d’une procédure de demande d’asile ou encore le besoin de reprendre contact, par n’importe quel moyen, avec la famille restée au pays.

Project ReconnectEt dans cette configuration, le Chromebook est un peu l’ordinateur qui convient le mieux. Car plus qu’un ordinateur c’est avant tout un terminal (paramètrable) connecté à Internet.

L’internaute connecté utilisant des applications stockées dans le cloud. Pas de risque de virus, et la possibilité de surfer en bénéficiant des dernières mises à jour, le Chromebook est l’instrument idéal pour qui ne possède pas forcément une très grande connaissance de l’informatique.

En pratique, les 5,3 millions de dollars de Google ne seront donc pas versés directement aux ONG qui sur place s’occupent de l’accueil des réfugiés. Mais en revanche il leur appartiendra de demander l’attribution de Chromebooks (jusqu’à 5 000 unités par projet). Des machines qui pourront être paramètrées et administrées par une équipe dédiée au sein de chaque organisation.