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Monthly Archives: mars 2016

The Screening Room, le projet qui inquiète Hollywood

The Screening Room, c’est la nouvelle idée du co-fondateur de Napster, Sean Parker: vous proposer (en toute légalité) les films en streaming, le jour de leur sortie en salle, directement dans votre salon!

 

La mise à disposition d’un terminal connecté (pour environ 150 dollars), la location d’un film pour une durée de 48 heures au prix de 50 dollars, à en croire Sean Parker, co-fondateur (avec Shawn Fanning) de Napster, il n’en faudrait (presque) pas plus pour garantir le succès de The Screening Room, son tout dernier projet dont la récente révélation dans les colonnes de Variety a fait l’effet d’une bombe à Hollywood.

Une bombe, car s’il devenait réalité, le projet de Sean Parker porterait un coup (fatal?) à la chronologie des médias, un mécanisme qui veut aujourd’hui qu’un film ne soit disponible en VOD que plusieurs semaines ou plusieurs mois après sa sortie en salles.

Piratage à domicile

Ici, Sean Parker, qui affirme avoir reçu le soutien de réalisateurs comme Martin Scorsese, Steven Spielberg, ou Peter Jackson, préfère pour sa part parler de « sortie en salle virtuelle », 20 dollars sur les 50 dollars payés par l’utilisateur pour la location du film devant revenir aux exploitants…

The-Screening-Room-Sean-ParkerBeaucoup dans le monde du cinéma, à l’instar de Christopher Nolan, du Art House Convergence, un organisation qui regroupe 600 cinémas d’art et d’essai sont vent debout contre le projet. « Nous ne sommes pas contre l’innovation mais le risque de piratage est tout simplement trop grand dans ce projet », explique sa présidente Barbara Twist. « Comment pourra-t-on empêcher quelqu’un de filmer l’écran avec une caméra HD et de diffuser ensuite le film sur Internet ? Ce serait un non-sens d’autoriser ce projet alors qu’on équipe aujourd’hui les agents de sécurités de jumelles de nuit aux avant-premières pour que personne ne pirate le film ».

Du côté des studios et des distributeurs dont l’accord est indispensable pour assurer la viabilité économique de The Screening Room, seul le réseau AMC (650 salles aux Etats-Unis) aurait donné son aval. Mais encore faut-il souligner qu’AMC est en réalité détenu par Wanda Group, un conglomérat chinois (premier exploitant de salles dans le monde), qui espère via ce concept développer le marché de la « vidéo à la demande » en Chine, indique Télérama.

Uber veut fidéliser les hackers

10 000 DOLLARS. C’est la récompense que propose Uber aux « hackers » qui parviendront à mettre au jour des failles de sécurité permettant de prendre le contrôle de comptes Uber ou d’introduire du code malveillant sur les serveurs d’Uber.

 

10 000 dollars… Encore faut-il noter qu’il s’agit là de la récompense la plus importante, car pour celui ou celle qui aura identifié un bug permettant de pirater la page d’accueil d’un site Uber ou d’exposer à la vue de tous les adresses mail des utilisateurs d’Uber, le montant des  récompenses peut varier, pour n’atteindre au final « que »  5 000 dollars.

Voilà des sommes qui peuvent paraître conséquentes mais qui en fait ne sont rien au regard des économies qu’Uber (comme d’autres groupes Internet) réalise en lançant un tel programme.

90 jours

Un programme qui débutera le 1er mai prochain et durera 90 jours. Nouveauté cette année, le programme se présente également sous la forme d’un programme de fidélité puisque les « hackers » les plus méritants recevront, en plus de leur récompense, des bonus, au fil de leurs découvertes.

Bug-Bounty-UberCar il est bien évident que cela coûte moins cher de verser une « prime » à un inconnu que de payer (charges sociales comprises) en interne des bataillons d’experts informatiques pour dénicher telle ou telle faille de sécurité.

Mais, au final, il n’y a rien ici rien de vraiment surprenant car Uber procède avec les experts informatiques de la même manière qu’il le fait avec « ses » chauffeurs, ces bataillons de freelances, et d’entrepreneurs individuels, qui font tourner la machine Uber, et permettent au passage au groupe Internet de réaliser, à très bon compte, de substantielles économies en terme de charges sociales.