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Monthly Archives: juin 2016

Twitch lance Cheering, son système de micro-paiement pour les gamers

Twitch* lance son propre PayPal. Cheering est système de micro-paiement destiné aux internautes qui souhaitent verser un pourboire (un « tip » en anglais) aux gamers dont ils regardent les parties de jeux vidéo en direct sur le service.

 

Twitch qui est récemment parti en guerre contre les bots, vient de lancer sa propre monnaie virtuel, le Bit.

Jusqu’à présent, sur Twitch, l’un des succès les plus inattendus mais aussi les plus déconcertants de ces dernières années sur Internet, le public en délire pouvait soutenir ses chaînes favorites, en versant via PayPal, quelques euros ou quelques dollars au gestionnaire de la chaîne.

Problème pour Twitch, dont la question de la monétisation se pose avec insistance depuis son rachat en août 2014 par Amazon, de cet argent la plate-forme ne voyait pas la couleur.

68 chaînes sélectionnées

D’où l’idée de lancer Cheering, un système de micro-paiement (en partenariat – oh surprise – avec AmazonPayments), qui intègre sa propre monnaie virtuelle le Bit. En pratique, pour soutenir leurs chaînes préférées les utilisateurs du service sont désormais invités à acheter auprès de Twitch des Cheers (au cours de 1,20 euro ou 1,40 dollar les 100 Bits) et à les redistribuer au gré des parties et de sessions de chat sur le service (en tapant simplement CheerN), N étant en l’espèce un nombre entier.

Twitch-Cheering-Bit-AmazonEt là, génie! Non content d’avoir développé une monnaie virtuelle, à l’usage (jusqu’ici unique), Twitch entend également prélever une petite commission sur chaque versement de Bits à l’une des chaînes du service, indique Twitch sur son blog officiel.

Pour l’instant, 68 chaînes ont été retenues pour participer au lancement de cette brillante initiative que les utilisateurs de la « communauté Twitch » ne manqueront certainement pas d’adopter…

  • La plate-forme de streaming et de VOD de jeu vidéo et d’e-sport lancée en

Lending Club : la chute de Renaud Laplanche

Ex-avocat d’affaires, symbole de la réussite française dans la Silicon Valley, désigné en 2012 « entrepreneur de l’année » par BFM TV… Renaud Laplanche, fondateur du site de finance participative, Lending Club, a du quitter début mai 2016 ce groupe Internet suite à toute une série d’écarts de conduite financiers. Et depuis, les révélations s’accumulent.

 

Remercié, c’est-à-dire proprement « viré » de sa propre start-up, c’est l’aventure qui est arrivée au début du mois de mai 2016 à Renaud Laplanche, fondateur du site de finance participative, Lending Club (aujourd’hui coté en bourse). Démissionné pour avoir violé les règles de l’entreprise qu’il a lui-même fondée…

Dans cette affaire les accusations sont graves puisqu’il est notamment reproché à l’ancien P-DG de Lending Club d’avoir passé outre les instructions d’un investisseur en lui vendant 22 millions de dollars de prêts risqués.

lending-club-ex-ceo-renaud-laplanche« La violation des pratiques de la société et le manque de transparence complète durant l’examen ont été jugées inacceptables par le conseil […] L’un des principes clé de l’entreprise est de maintenir un niveau de confiance très élevé avec les emprunteurs, les investisseurs, les régulateurs, les actionnaires et les employés », indiquait alors dans un communiqué la nouvelle direction, emmenée par le successeur (et ex-COO Chief Operating Officer de Lending Club) Scott Sanborn.

32 prêts pour un montant total de 722 800 dollars

Pour Renaud Laplanche, qui incarnait pour beaucoup l’un des plus forts symboles de la réussite française dans la Silicon Valley, le coup est dur. Mais dans le même temps, et cela est tout à fait compréhensible, au pays du capitalisme-roi, les Américains n’ont pas non plus vraiment l’habitude de plaisanter avec les entreprises cotées en bourse.

Par ailleurs, les déboires de Renaud Laplanche pourraient ne pas s’arrêter là, puisque, selon le quotidien américain USA TODAY, de nouvelles accusations se font jour.

Une enquête menée en interne par Lending Club (qui vient d’annoncer la suppression de 179 emplois) aurait ainsi permis d’établir l’existence de 32 prêts d’un montant total de 722 800 dollars contractés par Renaud Laplanche et trois autres membres de sa famille en Décembre 2009 pour gonfler le volume d’activité de la société.