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Monthly Archives: août 2016

Automattic, l’éditeur du CMS WordPress, va commercialiser le .blog

Il sera très bientôt possible de réserver et d’enregistrer le nom de domaine de son site Internet en « .blog ».

 

Matt Mullenweg, le fondateur d’Automattic (l’éditeur du CMS WordPress) a choisi de donner l’exemple. Hier, il a en effet troquer l’adresse de son blog pour une adresse utilisant une extension de nom de domaine en « .blog ».

Car Automattic a décroché l’an dernier, moyennant un gros chèque de 19 millions de dollars, l’autorisation de commercialiser en exclusivité l’extension de nom de domaine .blog (aux côtés des .com, .net, et autres .org…).

L’enregistrement d’un nom de domaine de site Internet en .blog coûtera 30 dollars. Le service sera ouvert au grand public à partir du 21 novembre 2016.

Cependant des dossiers de demandes d’enregistrement anticipé peuvent d’ores et déjà être déposés pour examen moyennant 220 dollars de frais d’inscription. Plus d’informations par ici.

Quel impact en terme de SEO?

Ces frais d’inscription seront toutefois remboursés si le nom de domaine souhaité ne peut être attribué. Les détenteurs de marques commerciales sont appelés à suivre une procédure distincte de celle du grand public.

Quant aux noms de domaine les plus recherchés tels que « smartphone.blog » ou « Internet.blog », ils feront l’objet d’une procédure d’une mise aux enchères, sans limite de prix.

dotblog-social

Enfin, il est à noter que l’enregistrement d’un nom de domaine en .blog est ouvert à tous, et non pas seulement aux utilisateurs de sites fonctionnant sous WordPress.

Une inconnue subsiste cependant. A ce stade on ne connait pas encore l’accueil que les algorithmes des moteurs de recherche, à commencer par celui de Google, réserveront aux sites Internet en .blog.

Netflix ferme ses bureaux en France pour ne plus avoir à y payer d’impôts

Le groupe Internet, géant de la VOD va transférer ses bureaux parisiens aux Pays-Bas.

 

« Netflix ferme ses bureaux français, mais le service reste disponible » (Clubic), « Netflix quitte la France, pas les Français » (Numerama)… A lire les gros titres de la « presse » high-tech, le retrait prochain du service de VOD, Netflix, de France (révélé par une information de L’Express), et non du marché français, est vécu comme un véritable soulagement. En clair, cela aurait pu être pire!

Et pourtant… La prochaine fois que vous regarderez une série diffusée et produite par Netflix, qu’il s’agisse de Marseille (avec Gérard Depardieu, dont la saison 2 est d’ores et déjà sur les rails), de Narcos, d’Orange is The New Black ou d’House of Cards, peut-être garderez-vous à l’esprit que si votre abonnement contribue à enrichir Netflix (Cf. NewZilla.NET du 16 janvier 2016) et ses actionnaires, en revanche, pas un centime (ou si peu) ne sera versé en retour (directement) à l’Etat français.

Une stratégie à sens unique

Car si Netflix accepte volontiers que le marché français lui ouvre grand ses portes, le service de VOD se montre beaucoup moins enclin à contribuer fiscalement à l’économie du pays qui l’accueille.

Netflix-HouseOfCards

Depuis son arrivée en France à la fin de l’année 2014, le groupe Internet qui grâce à la localisation de son siège européen au Luxembourg puis aux Pays-Bas, échappait déjà à l’impôt sur les sociétés en France, mais versait tout de même 2% de son chiffre d’affaires au Centre national du cinéma (CNC), ce qu’il devrait continuer à faire malgré son départ. Par ailleurs, Netflix s’acquittait également de la TVA depuis le 1er janvier 2015. Pour un montant total de 600 000 euros. Pas de quoi déstabiliser un groupe comme Netflix qui a réalisé en 2015, 6,78 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Mais toutes les bonnes choses ayant, semble-t-il, une fin (mais pas pour autant un « happy end »), Netflix vient de décider, à l’instar d’autres groupes Internet (comme Google, ou Airbnb pour n’en citer que quelques uns), ou opérateurs télécoms, de fermer ce qui lui restait de bureaux en France et d’opter pour une stratégie « d’optimisation fiscale ».

Une décision tout à fait légale certes, mais bien évidemment beaucoup plus discutable sur le plan éthique.