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Monthly Archives: janvier 2017

Starship, le robot livreur de pizza

Développé par Starship Technologies une startup estonienne créée par Ahti Heinla et Janus Friis, deux des co-fondateurs du logiciel de téléphonie sur IP Skype, ce robot, déjà déployé aux Etats-Unis et dans plus de quarante villes européennes, est appelé à remplacer (à terme) les livreurs de plats cuisinés qui parcourent aujourd’hui nos villes à vélo ou en scooter.

 

La déshumanisation du monde va bon train. Alors même qu’aux Etats-Unis, le groupe Internet Uber teste déjà des voitures sans chauffeur, on apprend maintenant que des flottes de robots sont en passe de remplacer les livreurs de plats cuisinés et autres coursiers qui depuis quelques années s’activent (parfois au péril de leurs vies) sur leurs vélos ou sur leurs scooters, pour nous livrer en temps et en heure.

Le coupable a un nom, Starship, comme Starship Technologies une startup estonienne créée par Ahti Heinla et Janus Friis, deux des co-fondateurs du logiciel de téléphonie sur IP Skype.

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Déjà déployé dans une quarantaine de villes en Europe (dont Londres, Düsseldorf, Bern et Hambourg), ainsi qu’aux Etats-Unis, à Redwood City (Californie) et Washington D.C, Starship est un robot à six roues, équipé d’un microphone, d’un haut-parleur, et de neuf caméras.

Il est destiné à faciliter la logistique du “dernier kilomètre”, en clair, l’idée est de lui confier des courses sur de petites distances. En Grande-Bretagne où Starship est utilisé par les services de livraison de repas Just Eat (Allo Resto en France) et Pronto, le robot prend en charge sa commande et l’achemine à destination (tout en étant dirigé à distance par un humain).

Le client final peut réceptionner son repas grâce à un code de sécurité qui lui est fourni via une application mobile. En l’état actuel des choses, un humain peut prendre en charge et diriger une centaine de robots.

Starship Technologies estime que sur Londres le coût moyen d’une livraison susceptible d’être prise en charge par ses robots est aujourd’hui de 12£, un coût que la startup estonienne promet (aux partenaires qui choisiront sa solution) de faire passer à 1£.

Le Togo se convertit à l’open data

Les autorités togolaises ont récemment ouvert un portail public destiné à la diffusion progressive de jeux de données désormais mises à la disposition de tous.

 

Conséquence directe de la loi du 30 mars 2016 portant liberté d’accès à l’information et à la documentation publique le gouvernement togolais a récemment lancé un grand portail consacré à l’open data (Data.gouv.tg).

L’adoption à marche forcée de l’open data dans un pays, le Togo, ce pays africain gouverné depuis plus de 50 ans d’une main de fer par le clan familial des Eyadema-Gnassingbe, peut sembler pour le moins paradoxal.

Mais, du strict point de vue de la diffusion du concept d’open data, la création du portail Data.gouv.tg n’en constitue pas moins une bonne nouvelle.

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Rappelons-le, lopen data ou donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par un service public, une collectivité, ou une entreprise.

Elle est diffusée de manière structurée selon une méthode et une condition générale d’utilisation (CGU) garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.

Les données ouvertes peuvent être réutilisées directement ou via des applications et peuvent favoriser la transparence et le rapprochement du citoyen de l’administration. Dans le cas du Togo, les premiers jeux de données rendues publiques concernent la santé, l’éducation de base, l’agriculture, l’économie et les finances, l’économie du numérique et l’aménagement du territoire.