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Après Paris-CDG, la reconnaissance faciale monte dans l’Eurostar

Déjà déployée de la fin de l’année 2016 dans le terminal 2F de l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, une solution de contrôle automatisé des passeports intégrant une technologie de reconnaissance faciale est mise en place depuis le début de la semaine en Gare du Nord à Paris, au départ de l’Eurostar.

 

Nous vous en parlions il y a quelques jours, sécurité oblige, en ces temps d’état d’urgence, les technologies biométriques de reconnaissance sont de plus en plus fréquemment déployées dans les grands axes de transport.

Après l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, la solution développée par le groupe portugais Vision-Box, vient d’être installée en Garde du Nord à Paris au départ du train  grande vitesse Eurostar.

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Déjà présente à Londres en gare de Saint-Pancras depuis l’Euro 2016, cette solution de sas de contrôle automatisés des passeports devrait très prochainement être étendue à la gare de Bruxelles-Midi (Belgique), autre destination majeure de l’Eurostar et du Thalys.

Selon Vision-Box « plus de 500.000 passagers ont déjà pu expérimenter ce service ». Un service « réservé aux citoyens européens majeurs disposant d’un passeport biométrique ».

Dans le cas de l’aéroport Paris-Roissy Charles-de-Gaulle, les cinq appareils, situés dans le terminal 2F, ont ainsi contrôlé 20.000 visages de personnels navigants (pilotes, hôtesses et stewards) et de passagers volontaires, tous majeurs, ressortissants de l’Union européenne et informés au préalable.

Le Parlement adopte définitivement le délit d’entrave numérique à l’IVG

La mesure a été votée à main levée à l’Assemblée nationale. Les députés LR dénoncent « une atteinte à la liberté d’expression » et vont déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.

 

 

Les députés (groupe de Gauche + une majorité de parlementaires UDI) ont adopté à main levée jeudi 16 février 2017, une proposition de loi sur le délit d’entrave numérique à l’IVG.

En plein débat sur les « fake news » ce texte vise à pénaliser (2 ans de prison et 30 000 euros d’amende) les sites de désinformation qui avancent masqués et qui cherchent « dans un but dissuasif (…) à induire intentionnellement en erreur » des femmes s’informant sur l’avortement, ses risques, et ses conséquences.

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Selon la ministre des Familles, de l’Enfance, et des Droits des femmes, Laurence Rossignol « les adversaires du contrôle des naissances avancent masqués, dissimulés derrière des plates-formes qui imitent les sites institutionnels ou des numéros verts d’apparence officielle. » Pour la ministre, « les militants anti-IVG resteront libres d’exprimer leur hostilité à l’avortement. A condition de dire sincèrement qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils veulent. »

Du côté des parlementaires Les Républicains, on dénonce une « atteinte à a liberté d’expression » et on annonce le dépôt prochain d’un recours devant le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, l’association  « anti-avortement » Alliance Vita a annoncé dans le même temps qu’elle allait déposer une requête devant le tribunal administratif de Paris contre la plate-forme d’information gouvernementale sur l’IVG, qui selon elle « ne constitue pas une source d’information fiable sur l’avortement ».