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Comment Netflix veut s’imposer à Hollywood

Le groupe Internet, spécialisé dans la SVOD, vient de débaucher Scott Stuber (co-président d’Universal Pictures) producteur de Ted (et de Ted 2), et qui ne fut pas pour rien dans le succès de la franchise Fast & Furious). Mais pour Netflix, la route vers Hollywood est encore longue et semée d’embuches.

Après avoir été salué avec une première nomination en 2014, après avoir marqué les esprits avec un documentaire (« What Happened, Miss Simone? »), après avoir échoué l’an passé dans la course au meilleur film (pour « Beast of No Nation »), il y a quelques semaines Netflix a enfin décroché sa première statuette aux Oscars.

Une victoire certes, mais une victoire au goût quelque peu amer, surtout si l’on considère qu’Amazon, son plus grand rival dans le monde du Net, est reparti cette année avec deux statuettes de prestige (celle du « meilleur scénario original » et celle « meilleur acteur » pour Casey Affleck dans le magnifique « Manchester by The Sea »).

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Pour Netflix, cependant, pas question d’en rester là. Le groupe Internet qui va produire les prochains films de Brad Pitt et de Will Smith, vient en effet d’engager l’une des figures les plus marquantes d’Hollywood, en la personne de Scott Stuber, (co-président d’Universal Pictures) producteur de Ted (et de Ted 2), et qui ne fut pas pour rien dans le succès de la franchise Fast & Furious). Mais la route semble encore bien longue pour parvenir à s’imposer à Hollywood.

Notamment car Netflix, spécialiste de la diffusion en streaming, continue de se mettre à dos les exploitants de salles de cinéma, en choisissant de diffuser ses productions directement sur le Net. Et par ailleurs, il est parfois difficile d’expliquer à de grands réalisateurs, qui pensent et rêvent en Cinemascope, que leurs oeuvres ont (avec Netflix) vocation à être non pas projetées, mais visionnée sur un écran d’ordinateur, de tablette numérique voire de smartphone.

A Las Vegas, l’éclairage public fonctionne à l’énergie solaire et à l’énergie cinétique

Depuis plusieurs mois la ville teste des éclairages publics complètement déconnectés du réseau électrique et qui ne fonctionnent que grâce à l’énergie solaire et plus original encore, grâce à l’énergie cinétique c’est-à-dire à une énergie captée, transformée, et générée par les pas des passants.

Ces jours-ci si vous vous promenez sur certaines artères très fréquentées de Las Vegas vous risquez de croiser de bien étranges éclairages publics. Certes, ces « lampadaires » font aussi office à l’occasion de hotspot Wi-Fi pour faciliter la connexion à Internet en mobilité, certes, ils intègrent également des chargeurs de smartphones, le genre de ports très appréciés d’une batterie d’iPhone, chroniquement à l’agonie…

Certes, ces éclairages disposent au passage de capteurs capables de mesurer la qualité de l’air. Mais, on l’aura deviné, ce n’est pas tout, loin s’en faut! Car, non contents de marcher à l’énergie solaire (à Las Vegas, une ville construite en plein désert, les équipements publics fonctionnent désormais avec 100% d’énergie renouvelable), ces équipements de Las Vegas sont aussi alimentés par l’énergie cinétique, un procédé qui transforme les pas des passants (et potentiellement des 40 millions de visiteurs annuels de la ville) en énergie pour éclairer un espace ou régler la circulation.

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A titre indicatif, un simple pas peut générer entre 4 et 8 watts quand un feu de signalisation a besoin de 800 à 900 watts par jour pour fonctionner convenablement.

Le fait que cette technologie (développée par la startup new-yorkaise Engoplanet) soit testée à Las Vegas devrait également permettre de mettre à l’épreuve et de mesurer les performances des batteries intégrées sur ces équipements, notamment grâce aux températures extrêmes qui frappent la ville en été.