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Monthly Archives: mai 2017

La Sacem investit dans le big data pour mieux rémunérer auteurs et ayants droit (VIDEO)

La société de gestion des droits d’auteur conclut un partenariat (de 10 ans) avec IBM pour développer URights une solution à base de big data (traitement massif des données), de cloud computing et d’intelligence artificielle pour analyser au mieux les données de diffusion collectées et générées par les sites de streaming.

 

Le big data? Elémentaire mon cher Watson! Pour la Sacem, un partenariat avec IBM, et le recours à Watson, la technologie cognitive développée par le groupe américain, coulait presque de source.

C’est en tout cas la pierre angulaire de cet accord qui promet de faire entrer la société de gestion des droits d’auteur dans le monde du big data, c’est-à-dire du traitement massif des données.

Une évolution stratégique qui n’a rien d’un gadget si l’on considère que sur la seule année 2016, la Sacem a comptabilisé plus de 980 milliards d’actes de téléchargement et de streaming.

A cette échelle, le recours au big data, s’il ne tient pas de la solution miracle est tout de même synonyme de simplification et de précision. Avec IBM, la Sacem travaille à la création de URights. Cette solution devrait être opérationnelle d’ici à la fin de l’année 2017.

IBM-Sacem-Watson-URights-big-data

En alliant cloud computing, intelligence artificielle, et apprentissage automatique, URights devrait être capable, en croisant les bases de données d’écoute des plateformes de musique (du type Spotify, Deezer mais aussi YouTube), et celles de la Sacem d’optimiser au mieux l’analyse de données de diffusion voire de les compléter en identifiant par exemple la nature des contenus postés par les internautes eux-mêmes sur une plateforme telle que YouTube.

Pour la Sacem l’objectif est double: tout d’abord, tout mettre en en œuvre pour accroître la valeur des droits de ses membres pour les œuvres musicales mais aussi pour les œuvres audiovisuelles, ensuite, peut-être, de commercialiser cette solution technologique auprès d’autres sociétés de gestion de par le monde.

Nouveau redressement fiscal pour Apple en France

Selon BFM Business, Apple Retail France EURL, l’une des deux filiales d’Apple en France est visée par un redressement fiscal qui pourrait atteindre 12,2 millions d’euros sur les exercices fiscaux 2012, 2013 et 2014.

 

Après avoir signifié à Apple un premier redressement, évalué selon L’Express à 400 millions d’euros, et visant Apple France SARL sur les années 2011 à 2013, le fisc, poursuivant ses investigations a signifié un nouveau redressement fiscal à la multinationale américaine, indique BFM Business.

Celui-ci, dont le montant pourrait atteindre 12,2 millions d’euros, vise Apple Retail France EURL, l’autre filiale d’Apple en France, chargée en l’espèce de la gestion des Apple Store sur le territoire français.

Apple qui n’a de cesse de jouer au jeu du chat et de la souris depuis des années avec les autorités fiscales, dans le seul et unique but d’optimiser ses revenus, se voit périodiquement contraint de provisionner des fonds destinés aux règlement de contentieux fiscaux.

Apple-fisc-impots-taxes

Ce fut le cas en Italie, où le groupe accepta de régler une ardoise de 318 millions d’euros, c’est aujourd’hui le cas en France. En France précisément, Apple est régulièrement accusé de ne déclarer qu’une part infime de son chiffre d’affaires réel.

Optimisation (pour ne pas dire "évasion") fiscale

Explication: si les ventes des Apple Stores sont bien déclarées en France, toutes les ventes indirectes de produits via des tiers (opérateurs mobiles, grossistes informatiques…) sont facturées depuis l’Irlande, et échappent donc complètement au fisc français. Même chose pour les ventes réalisées via iTunes (applications, chansons…), qui sont effectuées depuis le Luxembourg, note BFM Business.

Autre dossier extrêmement sensible toujours en suspens pour le groupe américain, l’amende record de 13 milliards d’euros infligée à Apple par la Commission européenne à l’été 2016, Apple étant ici soupçonné d’avoir bénéficié des années durant (de 2003 à 2014) d’un régime fiscal de faveur négocié avec l’Etat irlandais.