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Après les usines à (faux) clics, Snatap, la machine à (faux) “likes” (VIDEO)

Snatap, une société russe, affirme avoir installé dans des centres commerciaux situés en Allemagne, en Russie, en Pologne et en République tchèque, une machine à “likes” grâce à laquelle chacun peut s’acheter à vil prix une popularité on ne peut plus virtuelle sur Facebook ou sur Instagram.

 

Dès 2013, NewZilla.NET abordait déjà ce sujet sensible, voire tabou, sur les réseaux sociaux, des faux “likes” et des faux clics.

Pour un réseau social comme Twitter il est par exemple on ne peut plus facile de vérifier la popularité réelle d’un compte en le passant sous les fourches caudines de services comme Twitter Audit ou Fakers Statuspeople.

Le jeu est intéressant… Amusez-vous à vérifier la popularité réelle ou virtuelle de telle ou telle marque ou de tel ou tel site d’information (spécialisé, par exemple, dans l’actualité high-tech), vous verrez que les résultats sont souvent assez surprenants, voire carrément inquiétants pour les annonceurs publicitaires (et les marques qui leur font confiance) qui se basent sur les seules datas communiquées par ces sites.

Snatap

Mais, aujourd’hui le phénomène de la popularité virtuelle et des “faux” influenceurs sur Internet semble avoir franchi un nouveau stade avec le déploiement par une société russe, Snatap, dans une vingtaine d’endroits différents de machines dédiées à l’achat de faux “likes” et désormais accessible au grand public.

1,57 euro les 100 followers, ou 78 centimes d’euro pour une centaine de faux likes sur Instagram, l’Internaute de passage a maintenant le choix s’il veut gonfler à l’envi sa fausse notoriété sur les réseaux sociaux, comme le rapporte Motherboard.vice.com.

Uber (toujours) dans le rouge

Le groupe Internet a encore perdu 708 millions de dollars au premier trimestre 2017, et va devoir recruter un nouveau directeur financier, en remplacement de Gautam Gupta, qui a décidé de quitter Uber pour rejoindre… une start-up.

 

Certes, “on-ne-prête-qu’aux-riches” ou à ceux qui sont supposés tels, mais dans le cas d’Uber, dont l’introduction en bourse se fait toujours attendre, il n’est pas impossible que, pour les investisseurs “historiques”, la note commence à être un tantinet relevée…

Depuis sa création en mars 2009, le groupe Internet, toujours dirigé par son ineffable P-DG Travis Kalanick, a  en effet levé plus de 8 milliards de dollars à l’occasion de 14 tours de table réalisés auprès de 78 investisseurs différents, parmi lesquels, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Tata Capital ou bien encore le fonds public d’investissement de l’Arabie saoudite (à hauteur de 3,5 milliards de dollars).

uber

Quoiqu’il en soit, nous sommes en juin 2017, et Uber a encore perdu 708 millions de dollars, un résultat somme toute en progression puisqu’au trimestre précédent le groupe Internet avait enregistré une perte de 991 millions de dollars.

Par ailleurs, quand ce n’est pas son algorithme qui fait des siennes (en augmentant le prix des courses au moment d’une attaque terroriste comme ce fut apparemment le cas ce  week-end à Londres*), il semble bien qu’Uber ait globalement une relation aux chiffres, quelque peu compliquée. Le groupe Internet a ainsi récemment reconnu avoir sous-payé ses chauffeurs new-yorkais en 2014…