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HelloAsso lève 6 millions d’euros pour accompagner les associations vers le numérique

 

Créé en 2013, ce site de financement participatif, qui ne vit que par les dons (ou pourboires) volontaires versés par les contributeurs sollicités par les associations, vient de lever 6 millions d’euros auprès de différentes fédérations du Crédit Mutuel. 

 

Financer et soutenir le tissu associatif en développant une plateforme de « crowdfunding » (financement participatif) qui ne prélèverait, contrairement à certaines agences de communication dont les « volontaires » battent le pavé des grandes villes, aucune commission, ni frais bancaires, c’était l’objectif d’Ismaël le Mouël et Léa Thomassin les deux co-fondateurs en 2013 du projet HelloAsso (issu de la fusion de deux entités Mailforgood et Izi-Collecte).

Près de 5 ans plus tard, les résultats sont là et ils sont plutôt encourageants. Plus de 20 millions d’euros déjà collectés à un rythme approchant désormais le million d’euros par mois.

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Humanitaire, santé, recherche médicale, culture, environnement, d’Aides à Action contre la faim en passant par le Forum d’Avignon, le Secours Populaire français ou l’étoile de Martin, 15 000 associations ont pu profiter des outils numériques mis en place par HelloAsso.

Aujourd’hui, la start-up vient de lever 6 millions d’euros auprès de différentes fédérations du Crédit Mutuel. Des fonds qui devraient être consacrés à accélérer le développement et à renforcer le maillage territorial d’HelloAsso.

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Officiellement, le modèle économique d’HelloAsso fonctionne comme suit: ainsi, si HelloAsso à disposition de toutes les associations des outils intégralement gratuits en prenant en charge les frais bancaires et sans appliquer de commission, le service (et la quinzaine de personnes qui y travaillent) le doit – dixit son site Internet – à la générosité des internautes et au « pourboire » que peuvent verser les contributeurs à chaque fois qu’ils décident d’aider une association.

6 personnes sur 10 (sur un total de 322 741 contributeurs) laissent un pourboire, précise le site, d’un montant moyen de 1,82 euros (soit le prix d’un ticket de métro).

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Apple dément les accusations d’obsolescence programmée de ses iPhone

 

Le groupe américain est visé aux Etats-Unis par une action en justice de plusieurs utilisateurs d’iPhone qui lui reproche d’utiliser cette stratégie pour les contraindre à acheter de nouveaux modèles. 

 

C’est une expérience bien connue des utilisateurs d’iPhone. Apple annonce une nouvelle mise à jour de son système d’exploitation mobile, iOS, l’utilisateur saute au plafond à la perspective de pouvoir bénéficier de nouvelles fonctionnalités.

Il lance alors la mise à jour, et quand celle-ci ne plante pas il peut parfois, (souvent?) se retrouver si son iPhone date un peu avec un smartphone d’une lenteur abyssale et dont la vitesse d’affichage finit pas lui taper très rapidement sur les nerfs, au point (s’il en a toujours les moyens) d’acheter le modèle dernier cri (comptez 1159 euros pour un iPhone X).

Jusqu’ici tout cela relevait de la rumeur et du ressenti, mais le 10 décembre dernier sur le forum Reddit, un utilisateur Apple mécontent à franchi un pas supplémentaire en expliquant, test à l’appui, comment il était parvenu à rétablir les performances originelles de son iPhone 6S en en changeant simplement la batterie.

Une semaine plus tard, John Poole, fondateur de Primat Labs, publiait sur le site Geekbench un article démontrant qu’il existait bel et bien un lien entre l’âge de la batterie et les performances de l’iPhone.

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Deux jours après la parution de cet article, Apple a décidé de communiquer sur le sujet en reconnaissant, chose inédite qu’elle bridait bien les processeurs des « vieux » modèles d’iPhone, non dans un but d’obsolescence programmée (ce qui pourrait lui coûter très cher), mais afin de préserver la durée de vie des batteries desdits smartphones.

La durée de vie des batterie n’étant pas, et c’est peu de le dire, l’une des principales raisons qui font aujourd’hui que l’on achète un iPhone.

« Les batteries lithium-ion sont moins aptes à répondre aux pics de demandes d’alimentation en cas de basses températures, de faible charge de la batterie ou de vieillissement avec le temps, » explique Apple.

"L'obsolescence programmée est un délit"

« L’année dernière, nous avons distribué une modification pour l’iPhone 6, l’iPhone 6s et l’iPhone SE pour lisser les pics brutaux, uniquement lorsque cela est nécessaire, pour éviter que, dans ces conditions, l’appareil ne s’éteigne de manière inattendue », poursuit le groupe américain. 

Selon le site TMZ, ces explications n’ont semble-t-il pas été suffisantes pour certains consommateurs américains qui ont décidé de trainer Apple en justice, une procédure judiciaire sur laquelle plane le soupçon d’une stratégie d’obsolescence programmée.

Selon certains plaignants la décision prise par Apple n’a jamais été demandée par les utilisateurs, encore moins acceptée, et elle diminue la valeur marchande de leur iPhone.

L’obsolescence programmée est un ensemble de techniques destinées à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement.

En France, depuis la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte (loi ° 2015-992) l’obsolescence programmée est un délit.

Le fabricant risque deux ans d’emprisonnement et 300 00 euros d’amende, ou (toujours beaucoup plus contraignant pour un groupe comme Apple)… 5% du chiffre d’affaires annuel.

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