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Monthly Archives: février 2018

Quand les clochers des églises britanniques se transforment en hotspots Wi-Fi

 

Selon The Guardian, le gouvernement de Theresa May et l’Eglise anglicane auraient conclu un accord pour que certains bâtiments religieux puissent contribuer à leur humble niveau au déploiement de l’Internet en zone rurale.

 

D’un côté, des pouvoirs publics qui affichent leur ambition technologique.

“D’ici 2020 tous les foyers britanniques devront être en capacité d’accéder à l’Internet à haut-débit”, dixit David Cameron, le prédécesseur de Theresa May au 10 Downing Street.

De l’autre, une Eglise d’Angleterre qui, outre une crise de vocations, doit également faire face à une crise économique.

Selon le quotidien britannique The Guardian, les deux parties ont trouvé un accord pour que l’Eglise contribue (moyennant finances) à renforcer le déploiement de l’Internet en zone rurale.

Wi-Fi

Un coup de pouce non négligeable pour les 10 000 églises aujourd’hui potentiellement concernées par cet accord.

Selon le document cité par The Guardian, l’accord évoque “la possibilité de convenir d’autres modalités mutuellement avantageuses, comme le partage des coûts d’entretien d’un clocher ou d’une flèche sur laquelle on peut installer de l’équipement”.

Par ailleurs, la mise en place de hotspots Wi-Fi sur les clochers du royaume se fera, précise l’accord, dans la plus grande discrétion.

Pas question ici de dénaturer les lieux et de porter atteinte à l’aspect historique des bâtiments.

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Quirky 30, apprendre à coder dans les bidonvilles

 

En Afrique du Sud, la start-up Quirky 30 apprend à coder à la jeunesse des bidonvilles. Sihle Tshabalala a créé cette école informatique pour donner une seconde chance aux anciens détenus, aux mères adolescentes et aux jeunes qui se sont un temps perdus dans la drogue, raconte le blog Startupbrics.com. Une formation d’un an au numérique entièrement gratuite.

 

“Mon but est d’utiliser la technologie comme moyen afin d’éclairer la population et de lui faire prendre conscience qu’elle peut-être en charge de son destin”, explique Sihle Tshabalala, interrogé par le blogueur spécialisé Henri Dufourcq pour un entretien publié sur le site Startupbrics.com.

La vie de Sihle Tshabalala ne fut pas toujours des plus simples.

Né dans le township de Langa dans la banlieue de Cape Town, Sihle Tshabalala a vécu une post-adolescence marqué par la violence, les braquages et au final 11 ans de prison.

Quirky 30, sa start-up, est l’émanation indirecte d’un projet initié quand il était en prison, le Group of Hope, un projet grâce auquel il donnait des cours de maths et d’anglais à d’autres prisonniers.

A l’âge de 30 ans, en sortant de prison, Sihle Tshabalala a appris à coder tout seul et, après quelques années, est né un programme innovant du nom de “Brothers for all”.

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“Brothers for all”, est le prédécesseur de “Quirky 30”, explique Sihle Tshabalala.

« C’est une école de codage basée dans les bidonvilles et destinée aux anciens prisonniers, aux jeunes ayant arrêtés les études et enfin aux jeunes mères. »

Concrètement, Quirky 30 est une formation d’un an, divisée en deux parties: “la première, d’une durée de 8 mois, est une formation intense en codage, en particulier du language html5, CSS3 et Java Script. Nous couvrons quatre principales activités qui sont le coding, le graphic design, le cloud et l’entreprenariat”, détaille Sihle Tshabalala.

Et contrairement, à bien d’autres start-ups qui attendent que leur prochaine levée de fonds tombe du ciel, le modèle économique mis en place par Sihle Tshabalala est viable.

A côté de Quirky 30, Sihle Tshabalala a en effet imaginé une autre entité, Quirky Innovations.

“C’est le bras armé de notre projet”, poursuit-il. A travers cette entité, nous fournissons des solutions technologiques à des entreprises clientes.

“Ceci nous permet de générer un revenu durable qui alimente Quirky 30 et qui nous donne cette liberté de ne pas dépendre simplement de dons ou d’autres organisations. Nous avons aussi développé des partenariats avec certaines entreprises qui désirent recruter nos élèves sur le long terme.”

Quirky 30 n’existe que depuis deux ans, mais peut déjà s’enorgueillir de 22 diplômés sortis de ses rangs et s’est fixé pour objectif d’en avoir une centaine dès l’année prochaine.

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