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Yearly Archives: 2018

Piratage du service Ariane du MEAE : les coordonnées de 540 563 personnes dérobées

 

Une partie de la base de données de l’application Ariane du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a été piratée le 5 décembre dernier ; les coordonnées (noms, prénoms, numéro de téléphone, adresse e-mail) de plusieurs centaines de milliers de personnes ont été dérobées.

 

Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a lancé en 2010 le service Ariane.

Ce service permet aux personnes prévoyant une mission ou un voyage à l’étranger de s’inscrire en ligne afin notamment de recevoir les informations relatives à la sécurité de leur déplacement.

Une partie de la base de données de l’application Ariane a été piratée le 5 décembre 2018, a reconnu le ministère dans un communiqué.

Pas d'informations sensibles

Les informations dérobées avaient été enregistrées par les utilisateurs du service au moment de leur inscription sur la plate-forme Ariane.

Cependant, les informations dérobées ne concernent pas les utilisateurs du service mais les coordonnées des personnes déclarées comme contact en cas d’urgence par les titulaires de comptes.

MEAE-Ariane-piratage

Ces données (noms, prénoms, numéro de téléphone, adresse e-mail) sont susceptibles d’être utilisées dans des campagnes d’hameçonnage (phishing) ou d’escroquerie, précise le Quai d’Orsay.

Ces renseignements ne sont pas des données sensibles, financières ou susceptibles de dévoiler les destinations des voyages déclarées dans Ariane.

Les 540 563 personnes concernées par ce piratage sont actuellement contactées par les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. 

Le ministère a saisi la Commission nationale de l’informatique et les libertés (CNIL) de cette affaire et a déposé plainte auprès du Procureur de la République.

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Quand le co-fondateur de LinkedIn finance « par erreur » un projet de « fake news »

 

Selon le New York Times qui révèle l’affaire, Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn (le réseau social professionnel désormais propriété de Microsoft), aurait versé 750 000 dollars à l’American Engagement Technologies, et contribué ainsi indirectement à la mise en place d’une stratégie secrète de diffusion de « fake news » à l’occasion d’une récente campagne électorale en… Alabama.

 

Reid Hoffman est désolé et jure que l’on n’y reprendra plus. Ce milliardaire de la Silicon Valley, co-fondateur du réseau social professionnel, LinkedIn, vient en effet de publier une lettre d’excuses suite aux révélations d’une enquête du New York Times.

Le quotidien américain mettait en cause Reid Hoffman et l’accusait d’avoir indirectement financé une expérimentation liée à l’impact de la diffusion de « fake news » dans la toute dernière campagne électorale pour l’élection des sénateurs représentant au Congrès des Etats-Unis, l’Etat d’Alabama.

En pratique, Reid Hoffman, soutien affiché du parti démocrate, aurait versé 750 000 dollars à une organisation dirigée par Mikey Dickerson – un ancien ingénieur de Google -, l’American Engagement Technologies.

Stratégie de déstabilisation 
Reid Hoffman, co-fondateur de LinkedIn (Crédit CC / JD Lasica).

 

Cette structure aurait ensuite financé les recherches d’un institut spécialisé en cybersécurité, baptisé New Knowledge, qui aurait utilisé ces fonds pour étudier l’impact de la diffusion de « fake news » dans une campagne électorale, en produisant lui-même (et c’est ce qui pose problème) des « fake news » inspirée des méthodes de manipulation russes, pour déstabiliser et faire battre le candidat républicain au Sénat, Roy Moore.

Accusations d'ingérence

Le projet consistait en partie à créer des « fake news » faisant croire que le candidat républicain Roy Moore était lié et « soutenu » par des milliers de faux comptes (en l’espèces des bots) provenant de Russie et relayant ses messages de campagne.

Circonstance aggravante, on apprend également que New Knowledge a récemment produit deux rapports auprès du Senate Intelligence Committee (la commission sénatoriale du renseignement) tendant à mettre en évidence une stratégie d’ingérence de la Russie dans la vie politique américaine.

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