1,3 million d’euros d’amendes en 2017… 2,1 millions d’euros en 2018, à Paris les sanctions financières à l’encontre des propriétaires qui ne respectent pas les obligations légales en matière de locations de courte durée, sont de plus en plus lourdes.

En 2018, la ville de Paris a infligé des amendes à 110 bailleurs sanctionnés (sur 156 logements).

Sur ces 110 bailleurs, 78 agissaient en nom propre et 32 sous la forme d’une société civile immobilière ou d’une société à responsabilité limitée, note Le Figaro, qui a pu analyser des données recueillies auprès de la Mairie de Paris.

Ces 110 bailleurs ont été rappelés à l’ordre, parce qu’ils étaient en contravention avec certaines dispositions comme la règle de location de 120 jours maximum par an et par logement et l’obligation d’avoir un numéro d’enregistrement.

Hôtels clandestins

“Nous avons affaire à des investisseurs qui ont détourné leurs logements de leur vocation initiale pour en faire des hôtels clandestins”, estime Ian Brossat, adjoint de la maire de Paris chargé du logement.

Pour sa part, Airbnb précise que “les chiffres annoncés représentent moins de 0,2% des hôtes qui partagent leur logement sur Airbnb à Paris” et assure avoir “mis en place les mesures nécessaires pour faire en sorte que les hôtes respectent les règles, et partagent leur logement de manière responsable.” Ian Brossat, “la législation doit encore bouger”.

A terme, “la possibilité d’interdire purement et simplement Airbnb dans certains quartiers ou arrondissement” doit être étudiée, estime l’élu.

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Il y a quelques mois les groupes audiovisuels France Télévisions, TF1, et M6 annonçaient la naissance prochaine de Salto, leur offre de complément, alternative à Netflix.

Face aux milliards de dollars investis chaque année dans la création de contenus (Stranger Things, The Crown, House of Cards, Narcos) par le groupe internet américain, les 15 millions d’euros que les trois co-fondateurs souhaitaient alors injecter dans la future structure faisaient pour le moins pâle figure.

Un accord décisif pour préserver la création française et rendre les œuvres plus accessibles à nos publics https://t.co/2k5BBr8kKQ

— Delphine Ernotte (@DelphineErnotte) 11 janvier 2019

Mais qu’importe, avec Salto, TF1, M6 et France Télévisions espéraient alors séduire un million d’abonnés en quatre ans, rappelait alors le quotidien économique Les Echos.

Vendredi 11 janvier 2019, le groupe audiovisuel public (qui par ailleurs prévoit de supprimer 1.000 postes nets d’ici fin 2022 dans le cadre de son projet de rupture conventionnelle collective) a annoncé avoir trouvé un accord avec les syndicats de producteurs en ce qui concerne la diffusion de ses programmes.

Sur Salto, les programmes de France Télévisions pourront être vus plus longtemps en rattrapage (contre sept jours pour l’instant).

En conséquence, les films et séries de France Télévisions pourraient ne plus être vendus à Netflix, comme c’est le cas pour l’instant de la série Dix pour cent, ou à tout le moins ne seraient proposés aux abonnés Netflix que six à neuf mois après leur diffusion à la télévision.

Une période qui pourrait s’étendre à 24 mois pour la VOD.

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