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Monthly Archives: janvier 2019

Un collaborateur de Huawei arrêté pour espionnage en Pologne

 

Un employé de Huawei a été arrêté vendredi 11 janvier 2019 en Pologne pour espionnage, le lendemain il était licencié par le groupe chinois de télécommunication.

 

Après l’interpellation le 1er décembre 2018 au Canada de Meng Wanzhou, directrice financière et fille du fondateur du groupe Huawei, un nouveau scandale touche (cette fois-ci indirectement) le géant chinois des télécommunications.

Vendredi 11 janvier 2019, un employé de cette entreprise, soupçonné d’espionnage, était arrêté en Pologne.

Samedi 12 janvier 2019, Huawei expliquait avoir “décidé de mettre fin immédiatement à son contrat avec Wang Weijing”, car “cet incident a eu des effets néfastes sur la réputation mondiale de Huawei”.

L’entreprise se désolidarise totalement de son ex-collaborateur ajoutant notamment dans son communiqué que “Huawei a toujours respecté les lois et les réglementations en vigueur dans le pays où il se trouve (…) et requiert de tous ses employés le respect des lois et réglementations du pays”.

Huawei-Chine

Selon Huawei, Wang Weijing aurait été arrêté pour des “raisons personnelles”. En fait de raisons personnelles, l’homme est soupçonné d’avoir agi “pour le compte des services chinois et au détriment de la Pologne”, a précisé Stanislaw Zaryn, le porte-parole du ministre polonais chargé de coordonner les services de renseignement Maciej Wasik.

Le Wall Street Journal avait révélé fin novembre 2018 que les Etats-Unis ont lancé une importante campagne de sensibilisation auprès de leurs alliés sur le danger potentiel de confier la gestion d’infrastructures au géant chinois, pointant le risque de cyber-espionnage et d’être à la merci de Pékin en cas de crise diplomatique.

Fondée par un ancien ingénieur de l’armée chinoise, cette compagnie a déjà été mise à l’index pour des soupçons d’espionnage dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, l’Australie et le Japon, qui lui ont interdit de bâtir un réseau 5G, rappelle l’AFP.

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Des “fake news” aux “deep fakes”

 

La technologie permet maintenant de créer des vidéos truquées plus vraies que nature. Un nouveau défi dans la lutte contre les “fake news” et la manipulation de l’information.

 

La guerre contre les “fake news” et plus précisément contre les techniques de manipulation de l’information, fait rage.

En France, le Parlement a adopté définitivement, mardi 20 novembre 2018, deux propositions de loi controversées contre « la manipulation de l’information » en période électorale, des textes jugés « inefficaces » et « potentiellement dangereux » (pour la liberté d’expression) par l’opposition de droite et de gauche.

Des associations et syndicats de journalistes étaient vent debout contre ces textes, craignant notamment un premier pas vers une possible « censure ».

Selon la définition adoptée, les « fausses informations » sont « des allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d’un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin ».

Si la démarche est politiquement maladroite, elle correspond cependant à un véritable besoin tant la propagation massive de “fake news” dans une société démocratique peut en danger mettre son équilibre même.

Mais au-delà des simples “fake news” (vieilles photos ré-utilisées dans un contexte complètement décalé, “fake news” grossières sciemment rédigées aux fins de tromper le grand public), plutôt faciles à déconstruire et à décoder, on trouve maintenant un nouveau type de désinformation, beaucoup plus subtile celui-là, le “deep fake” (contraction de “deep learning” et “fake”), des séquences vidéos truquées, dont les techniques de manipulations sont difficilement décelables à l’oeil nu.

Barack Obama qui, face caméra, traite son successeur Donald Trump, de « deepshit » (c’est-à-dire de « sombre merde »), Scarlett Johannson dans des films X… Voici les exemples les plus connus de « deep fake », ces vidéos si bien conçues par intelligence artificielle qu’on les croit réelles.

Une pratique tout à la fois vertigineuse et absolument sidérante.

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