Accueil / 2019 / janvier (page 7)

Monthly Archives: janvier 2019

En 2019, les Airbnb, Blablacar, Drivy, Abritel et autre Le Bon Coin transmettront directement vos revenus au fisc

 

Depuis le 31 décembre 2018, les sites de ventes entre particuliers ont l’obligation légale de transmettre aux autorités fiscales les revenus générés à partir de leurs plateformes.

 

Vous louez votre logement sur Airbnb ou sur Abritel? Vous êtes adepte du co-voiturage? Vous revendez vos vieux objets sur Le Bon Coin pour vous constituer un (parfois maigre) complément de revenu?

Plus question d’échapper au fisc.

Les autorités fiscales qui, même si elles font officiellement de leur mieux, ne sont semble-t-il pas en capacité d’empêcher la fuite de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an vers les paradis fiscaux et autres comptes off-shore, ont décidé de concentrer leurs efforts sur une cible bien plus à leur portée… l’internaute lambda.

Selon la loi relative à la lutte contre la fraude du 23 octobre 2018, les sites en ligne qui mettent en relation des personnes en vue “de la vente d’un bien, de la fourniture d’un service ou de l’échange ou du partage d’un bien ou d’un service” doivent désormais transmettre, chaque année, à l’administration fiscale le nombre et le montant des transactions réalisées par les internautes par leur intermédiaire.

economie-collaborative-sharing-economy

Toutefois, selon un arrêté publié le 30 décembre 2018 certaines activités ne seront pas imposables.

Encore faudra-t-il respecter (et ne pas dépasser) un certain seuil de transactions.

Ainsi, dans la limite de 3 000 euros de revenus et d’une vingtaine de transactions maximum les internautes qui revendent des objets d’occasion, qui pratiquent des activités de co-consommation sans but lucratif et avec partage des frais, comme le covoiturage, qui organisent de repas à domicile ou des sorties de plaisance en mer pourront échapper à l’impôt, note Le Monde.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.

Silicon Valley, la révolte de Googlers

 

Des employés de Google s’emparent des réseaux sociaux (Twitter et Instagram) pour protester contre la politique dite de “l’arbitrage forcé” courante dans l’industrie du numérique. Cette pratique consiste à priver la victime d’actes de harcèlement sur son lieu de travail de son droit de poursuivre en justice l’entreprise concernée.

 

Les Googlers (les employés de Google) ne sont pas contents et ils le font savoir haut et fort sur les réseaux sociaux (à commencer par Instagram et Twitter)?

Ils protestent ces jours-ci contre une pratique très courante dans la Silicon Valley (où dans l’industrie de la tech les cas de harcèlement constituent un problème récurrent), celle de “l’arbitrage forcé”.

Cette disposition, très prisée des entreprises du numérique, consiste à priver la victime d’actes de harcèlement sur son lieu de travail de son droit de poursuivre en justice l’entreprise concernée.

Baptisée #EndForcedArbitration (en français, « en finir avec l’arbitrage forcé »), cette campagne de sensibilisation lancée sur les réseaux sociaux vise à faire pression sur les entreprises de la tech pour changer leurs pratiques de négociation en cas d’affaires de harcèlement en tout genre au travail.

Certains grands noms de la tech, comme Google – ont déjà mis fin à cette pratique dans le cadre d’affaires de harcèlement et d’agression sexuels, mais de nombreuses sociétés continuent de recourir à la clause de l’arbitrage forcé pour d’autres litiges au travail, tels que la discrimination raciale ou religieuse, note le site Recode.

Selon les Googlers qui ont mis en ligne un post expliquant leur action sur la plateforme Medium, « cette pratique concerne au moins 60 millions de travailleurs rien qu’aux États-Unis ».

Googlers-google

Ce n’est pas la première fois que les Googlers, les employés de Google, montent au créneau de la sorte.

90 millions de dollars d'indemnités pour le créateur d'Android, accusé d'agression sexuelle

Si Google a consenti à revoir sa position sur la clause de l’arbitrage forcé, il y a en effet une raison.

En novembre 2018, 20.000 « Googlers » avaient déjà manifesté aux Etats-Unis contre la loi du silence imposée à l’époque par le géant de l’internet.

Google était alors notamment accusé d’avoir fermé les yeux sur plusieurs cas de harcèlement sexuel.

Le groupe internet aurait payé 90 millions de dollars d’indemnités de départ à Andy Rubin (fondateur du système d’exploitation Android), accusé par une employée de relations sexuelles forcées, rapporte le New York Times.

A la suite de la polémique le Pdg de Google, Sundar Pichai, affirmait dans un document interne que l’entreprise avait renvoyé 48 salariés, dont 13 hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.