Accueil / 2019 / janvier (page 8)

Monthly Archives: janvier 2019

A Londres, Uber passe à l’électrique

 

Les clients du groupe internet spécialisé dans le transport en VTC devront payer leurs courses plus chères mais ils rouleront dans des véhicules électriques.

 

Uber, qui par ailleurs vient de se lancer aujourd’hui à Grenoble, n’en finit pas de tenter de redorer son image.

C’est une première qui mérite d’être saluée.

A Londres, Uber va instaurer une taxe de 0,17€ au kilomètre qui sera imputée sur le prix des courses.

Elle permettra aux chauffeurs de VTC qui travaillent pour le groupe internet Uber de s’équiper en véhicules électriques.

Cette taxe sera payée par les clients Uber et non par les chauffeurs.

Uber-londres

Selon des projections réalisées par Uber un chauffeur VTC qui effectue 40 heures de travail par semaine pourra espérer recevoir environ 3 380 € en deux ans pour l’aider à passer à l’électrique.

Motivation financière

L’objectif affiché est de permettre à 20 000 chauffeurs VTC Uber de changer de véhicule d’ici 2021.

Uber souhaite qu’à l’horizon 2025 100% des véhicules qui travaillent pour sa marque à Londres soient des véhicules électriques.

La motivation d’Uber certes louable, mais elle est aussi… financière.

En effet, depuis la fin de l’année 2018 la ville de Londres qui souhaite lutter encore plus qu’aujourd’hui contre la pollution, a mis en place une nouvelle taxe.

Et il en coûte à Uber… l’équivalent de 13€ par jour, et par véhicule.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.

85 ONG américaines demandent à Amazon, Google et Microsoft de ne pas mettre leurs technologies de reconnaissance faciale à la disposition des Etats

 

Ces organisations, dont l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles) demande à ces trois géants de l’industrie du numérique qu’ils prennent des engagements fermes et s’engagent pour la défense des droits humains et des libertés publiques.

 

85 ONG américaines écrivent à Amazon, Google et Microsoft pour les enjoindre de ne pas partager leurs technologies biométriques de reconnaissance faciale avec les Etats.

“Cette technologie offre aux gouvernements la capacité inédite de traquer qui nous sommes, où nous allons, ce que nous faisons et qui nous fréquentons”, expliquent dans leurs courriers ces organisations, au premier rang desquelles on retrouve l’ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).

Grâce au “deep learning” (apprentissage profond) les progrès réalisés en matière d’intelligence artificielle sont aujourd’hui tels “qu’il est désormais possible de repérer et de cibler des migrants, des minorités religieuses et des personnes de couleur. (…) Dans un monde de surveillance fondé sur la reconnaissance faciale, les gens craindront d’être repérés et ciblés par le gouvernement s’ils participent à une manifestation, se rassemblent hors des lieux de culte, ou simplement vivent leur vie”, poursuivent les 85 ONG américaines.

reconnaissance-faciale

En décembre 2018, Google (qui par ailleurs a récemment refusé de participer à un appel d’offres lancé par le Pentagon sur l’intelligence artificielle, car il était contraire à ses principes) s’était engagé à ne pas mettre en vente sa technologie de reconnaissance faciale “tant que d’importantes questions de réglementations ne seraient pas réglées”, rappelle Le Monde.

Le cas Amazon

De son côté, Microsoft, a récemment appelé les gouvernements à réguler cette technologie et énoncé plusieurs principes auxquels le groupe technologique, qui commercialise le logiciel Face API, comptait se tenir – comme interdire l’usage de ses outils pour discriminer, ou se montrer transparent sur leurs capacités par exemple.

Mais pour les 85 signataires de la lettre expédiée mardi 15 janvier, cette prise de position n’est pas encore assez claire.

Reste, le cas Amazon, dont la technologie baptisée Rekognition a déjà été utilisée par les forces de l’ordre américaines, avait révélé l’ACLU l’an dernier.

“En continuant à vendre ce produit de surveillance faciale aux gouvernements, Amazon menace gravement la sécurité des citoyens, ignore les protestations de ses propres employés et perd la confiance que lui porte le public”, regrettent à ce stade les 85 ONG signataires de la lettre.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.