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YouTube refuse de négocier avec un syndicat de youtubeurs

 

Créée en mars 2018, en Allemagne par Jörg Sprave, cette organisation vient de se rapprocher du puissant syndicat IG Metal pour porter les revendications des youtubeurs auprès de la filiale de Google.

 

C’est une fin de non-recevoir, mais ce n’est pas (totalement) une porte fermée.

La filiale allemande de Google (propriétaire de YouTube) a indiqué il y a quelques jours qu’elle n’engagerait pas de négociations avec The Youtubers Union, une organisation syndicale apparue en ligne en mars 2018, à l’initiative du youtubeur allemand Jörg Sprave.

Cette organisation s’est donnée précisément pour mission de porter les revendications des créateurs de contenus (sans lesquels, rappelons-le, YouTube ne serait rien) auprès des responsables de la plate-forme.

23 000 sympathisants

Cependant, Google Allemagne est disposé à deviser avec ses nouveaux interlocuteurs sur « les questions fondamentales liées à l’avenir du travail ».

Une invitation a été lancée à cet effet.

The Youtubers Union, revendique actuellement 23 000 sympathisants, car on ne peut pas encore parler d’adhérents à jour de cotisation.

Cette organisation vient de s’associer avec le puissant syndicat allemand IG Metal (2,3 millions d’adhérents), dans l’espoir de mieux se faire entendre.

Les deux structures viennent de mettre en ligne un site dédié baptisé FairTube résumant les revendications posées par nombre de youtubeurs, des revendications qui tiennent en deux mots qui semble aujourd’hui faire gravement défaut dans le fonctionnement de YouTube, « équité » et « transparence ».

Comment sont monétisées les vidéos sur YouTube? Pourquoi certains créateurs de contenus perdent-ils du jour au lendemain toute visibilité sur la plate-forme? Les youtubeurs sont-ils à la merci des algorithmes? Et par-dessus tout, est-il possible de parler à des êtres humains pour obtenir des explications dignes de ce nom?

youtube-union

De plus en plus de youtubeurs, en Allemagne et ailleurs se posent aujourd’hui ce type de questions, et s’en vouloir remettre directement en cause le groupe internet dont dépendent parfois l’essentiel de leurs revenus, commencent à s’exprimer en ligne.

La route s’annonce longue mais le mouvement est désormais (timidement) enclenché.

« Les plateformes comme YouTube changent leurs règles constamment pour sécuriser des profits plus élevés », tandis que les youtubeurs subissent « une insécurité financière » et « une absence de protection sociale », commente, dans un communiqué, Christiane Benner, vice-présidente d’IG Metall

Le syndicat allemand développe depuis un Code de conduite pour les plateformes qui pratiquent ce que le syndicat appelle le « crowdworking » (travail de la foule), soit des tâches effectuées via une plateforme en ligne ou une application servant d’intermédiaire entre le client final et les travailleurs·euses.

Si YouTube continue de faire la sourde oreille, IG Metall, qui planche actuellement sur le statut juridique des youtubeurs, envisage de faire appel à la justice.

« Notre but […] n’est pas de convertir tous les youtubeurs en employés. Cependant, nous pensons que les youtubeurs ne jouissent pas non plus de la liberté des entrepreneurs ou travailleurs indépendants. Nous sommes donc prêts à porter cette question devant les tribunaux […] pour obtenir des éclaircissements. Il s’agit d’une question pertinente pour les travailleurs de toutes sortes de plateformes, et pas seulement YouTube », explique à Mediapart une porte-parole du syndicat IG Metall.

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LE SAVIEZ-VOUS ? / NewZilla.NET / 28-08-2019

 

Chaque semaine, NewZilla.NET vous propose un autre regard sur l’actualité et vous apporte des réponses (simples, courtes, utiles et sourcées) à des questions que vous ne vous posiez pas forcément.

 

AMAZONIE / Depuis plusieurs semaines, nous assistons impuissants à une série de feux ravageurs pour la forêt amazonienne, un territoire souvent décrit comme le « poumon de la planète ».

Selon des documents diffusés par le site britannique OpenDemocracy.NET, le président brésilien Jair Bolsonaro serait (secrètement et indirectement) à l’oeuvre pour transformer profondément ce territoire en y construisant notamment une autoroute, un pont ou bien encore une centrale hydraulique.

Les éléments mis en ligne par le site britannique sont des diapositives PowerPoint qui auraient été présentées lors d’une réunion entre des représentants du gouvernement brésilien et des dirigeants locaux de l’Etat de Para, au nord du pays, où se trouve le parc national de l’Amazonie.

FRANCE / FRAUDE FISCALE / Chaque année des milliards d’euros échappent aux autorités et s’envolent impunément vers des paradis fiscaux et/ou des pays pratiquant le « secret bancaire ». En 2013, suite à la retentissante affaire Cahuzac, le gouvernement avait mis en place une « cellule de régularisation » à destination des contribuables peu vertueux.

Contre la garantie de ne pas être poursuivis au pénal, les fraudeurs fiscaux acceptaient de rapatrier leurs fonds en France et d’écoper d’amendes et de pénalités. La « cellule de régularisation » a fermé ses portes à la fin de l’année 2017.

Un rapport sur l’activité de cette « cellule de régularisation » a été remis mardi 27 août 2019 aux parlementaires, indique FranceInfo. Il permet de lever le voile sur l’ampleur du phénomène de fraude fiscale (car l’on ne parle pas ici d’optimisation fiscale mais bien de dissimulation de fonds à l’étranger) qui touche la France.

Au final la « cellule de régularisation » a traité plus de 47 000 dossiers en cinq ans. Et l’Etat a ainsi pu récolter sur cette période 9,4 milliards d’euros en impôts et amendes.

AFFAIRE EPSTEIN / Le 10 août 2019, le financier et millionaire américain Jeffrey Epstein était retrouvé sans vie dans la cellule d’une prison fédérale à New York.

Le , Jeffrey Epstein (qui comptait au titre de ses amis des personnalités comme Bill Clinton, Donald Trump, ou bien encore le Prince Andrew, Duc de York) avait été arrêté pour trafic sexuel de mineurs, soupçonné d’être au coeur d’un vaste réseau de prostitution et de pédophilie impliquant des personnalités de renom). Il encourait jusqu’à 45 ans de prison.

Le procureur de New-York, Geoffrey Berman, évoque un suicide « apparent » par pendaison (ce que viendra confirmer le rapport d’autopsie). Dans les jours qui suivent, le directeur de la prison est muté et deux employés sont suspendus. Il est notamment reproché à ces deux employés d’avoir manqué de vigilance et de s’être endormis pendant trois heures (au moment de la mort de Jeffrey Epstein) comme le mentionne le New York Times.

Les avocats de Jeffrey Epstein avaient par ailleurs souhaité pouvoir examiner les enregistrements des caméras de vidéo surveillance situées aux abords de la cellule du millionaire américain, malheureusement, ces enregistrements sont aujourd’hui techniquement inexploitables, comme l’indique le site The Hill.

« Le 23 juillet, il avait été retrouvé sans connaissance dans sa cellule avec des marques sur le cou, laissant croire à une possible tentative de suicide – Epstein aurait lui affirmé qu’il avait été agressé », rapporte le quotidien Libération.

FRANCE / CULTURE / Suite à la publication de plusieurs articles sur le site de l’hebdomadaire L’Express, l’écrivain et réalisateur français, Yann Moix (prix Goncourt du premier roman en 1996, prix Renaudot en 2013) a reconnu (dans Libération), être l’auteur de plusieurs caricatures antisémites et de textes négationnistes publiés lorsqu’il était étudiant, tout en affirmant « ne pas être antisémite ».

Une réaction que le site parodique Le Gorafi synthétise en ces termes.

FRANCE / POLITIQUE / Certes, comparaison n’est pas raison. Mais, la France dont le gouvernement est aujourd’hui dirigé par quelqu’un qui fut de 2007 à 2010 directeur des affaires publiques du groupe nucléaire français Areva, la France donc, vient de proposer mercredi 28 août 2019 au poste de Commissaire européenne, Sylvie Goulard, éphémère ministre des Armées en 2017.

Alors même qu’elle était députée européenne (entre octobre 2013 et janvier 2016), Sylvie Goulard a admis avoir travaillé en tant que « conseiller spécial » au sein de l’Institut Berggruen, un think tank américain situé en Californie, une organisation à but non lucratif chargée de « réfléchir aux systèmes de gouvernance », pour des revenus supérieurs à 10 000 euros mensuels brut.

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