On connaissait l’Internationale socialiste, peut-être faudra-t-il compter dans un avenir…lointain avec la fédération internationale des Partis pirates.
Réunis en congrès ce week-end à Bruxelles, une quarantaine de formations politiques, toutes inspirées du premier Parti pirate fondé en Suède en 2006, ont décidé de se regrouper au sein d’une confédération.
Avec un objectif assumé, faire entendre leurs revendications communes en faveur d’une réforme des droits d’auteur et des brevets et une (meilleure) protection de la vie privée.
Toutes ces revendications sont désormais consultables sur un seul et même site celui du PPI (comprenez Parti Pirate International).
Le syndrome de la cabine téléphonique
Pour l’heure, la réalité politique est cruelle pour les « Partis pirates ».
La plupart d’entre eux, s’ils n’avaient choisi de se retrouver à Bruxelles auraient très bien pu se réunir dans une cabine téléphonique.
Et hormis, les 7,1% des voix et le siège de député européen décroché en Suède, la dynamique peine à se mettre en place.
En France, le tableau de chasse est assez mince: une candidature à une élection législative partielle dans les Yvelines, et un constat d’échec pour constituer des listes aux dernières élections régionales.
En Grande-Bretagne, la section locale de l’Internationale « pirate » s’apprête aussi à concourir pour les prochaines élections générales du 6 mai 2010, mais avec un mode de scrutin majoritaire à un tour ses chances de succès sont quasi-nulles.