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The North Face décide de ne plus faire de publicité sur Facebook jusqu’à nouvel ordre

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La célèbre marque vêtements et d’accessoires de sport a fait ce choix en solidarité avec plusieurs organisations de défense des droits civiques (NAACP, The Anti-Defamation League, Sleeping Giants) qui aux Etats-Unis reprochent à Facebook son laxisme dans la modération de contenus incitant à la haine raciale.

 

La pression monte sur Facebook.

Ces dernières heures, aux Etats-Unis, plusieurs annonceurs majeurs The North Face mais aussi REI ou bien encore Upwork ont décidé de retirer leurs campagnes publicitaires du réseau, en solidarité avec plusieurs de défense des droits civiques (NAACP, The Anti-Defamation League, Sleeping Giants).

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Crédit Photo / Hermann Traub / Pixabay

 

En plein mouvement Black Lives Matter, celles-ci dénoncent le manque de vigilance dont ferait preuve Facebook dans la modération de contenus incitant à la haine raciale.

La décision prise par The North Face vaut également pour ses campagnes publicitaires sur Instagram (filiale de Facebook), a précisé le groupe dans un communiqué.

« Nous ne savons que trop bien les dégâts que peuvent faire la réthorique raciste et la désinformation et c’est pourquoi nous soutenons l’initiative #StopHateforProfit lancée par la NAACP et d’autres organisations », a déclaré, le VP Marketing de The North Face, Steve Lesnard.

Au-delà des retombées du mouvement Black Lives Matter, Facebook (et par extension Twitter) se voient aussi accusés de mettre en danger la démocratie aux Etats-Unis et dans le monde occidental.

Ainsi, dans une tribune au lance-flamme publiée dans le Washington Post (propriété du milliardaire et fondateur d’Amazon.com, Jeff Bezos) Joe Scarborough, présentateur du très populaire Morning Joe sur la chaîne MSNBC et par ailleurs ancien parlementaire républicain, fustige les « larmes de crocodiles » d’un Mark Zuckerberg reconnaissant récemment avoir été « profondément troublé par le réthorique incendiaire de Donald Trump », tout en s’étant montré particulièrement incapable d’empêcher sur son propre réseau social la diffusion de plus de 80 000 messages de propagande soupçonnés d’être d’origine russe pendant la campagne présidentielle de 2016.

A l’époque, quand ces messages, dont l’objectif était de déstabiliser la démocratie américaine, ont touché près de 126 millions d’utilisateurs de Facebook, non seulement Mark Zuckerberg n’a pas versé une larme mais il a même, une fois le scrutin passé, continuer de rejeter l’idée selon laquelle la Russie aurait pu utiliser Facebook pour tenter de manipuler l’élection, pointe Joe Scarborough. 

Il faut dire que les relations, tour à tour faites de proximité, de cordialité et de bienveillance, entre Facebook, Mark Zuckerberg et le Kremlin, et mises en évidence dans l’affaire dite des « Paradise Papers », ont depuis plusieurs années de quoi soulever de multiples interrogations et nourrir les gazettes.

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