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La Ville de Paris veut organiser un référendum sur Airbnb

Dans un contexte peu propice au tourisme de masse, l’équipe municipale (fraîchement élue et toujours emmenée par Anne Hidalgo), profitant de la faiblesse et des difficultés conjoncturelles du groupe Internet, entend reprendre le contrôle sur le marché locatif dans la capitale.

 

A l’aube de son second mandat en tant que maire de Paris, Anne Hidalgo entend continuer à gouverner la ville comme elle le fait depuis plusieurs années, tout en nuance et dans la concertation…

Confrontée à une hausse du prix de l’immobilier et à un recul significatif de l’offre locative dans la capitale, un peu trop rapidement, et trop facilement attribuée à la multiplications des locations de type Airbnb, la municipalité actuelle entend pousser son avantage dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Concernant les logements jusqu’ici mis en location sur Airbnb, la maire de Paris n’y va pas par quatre chemins.

« L’enjeu est de les récupérer », a assuré, mercredi 22 juillet, Anne Hidalgo, dans le Parisien, puis de les remettre sur le marché de la location à long terme.

Anne Hidalgo confirme également qu’elle entend consulter les Parisiens par voie référendaire à l’automne, de manière à voir « s’ils sont favorables, ou non, à limiter la durée de location annuelle de ces appartements ».

Crédit Photo / AC Almelor / Unsplash

 

Un tel référendum n’aurait cependant qu’une valeur consultative.

Aujourd’hui, pour une résidence principale, le nombre de nuitées qui peuvent être mises en location sur des plateformes de type Airbnb, est légalement plafonné à 120 par an.

Le même jour dans le quotidien économique Les Echos, Ian Brossat, maire-adjoint communiste chargé du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés, expliquait pour sa part comment la Ville de Paris compte procéder pour ramener un nombre significatif de logements (dits Airbnb) dans le parc locatif traditionnel.

En pratique, en échange d’un abandon des poursuites, l’adjoint d’Anne Hidalgo demanderait aux propriétaires ayant des contentieux avec la Ville, ou encore ceux suspectés d’être en infraction, de mettre leurs biens sur le marché locatif à des tarifs abordables.

« Nous avons créé la Foncière de Paris qui est un dispositif qui permettra aux classes moyennes de se loger à moindre coût en acquérant les murs, la Ville restant propriétaire du foncier, a précisé pour sa part Anne Hidalgo au Parisien. Cela devrait représenter 1000 logements par an. »

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