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La société américaine spécialiste de la technologie GPS a été victime le 23 juillet 2020 d’une vaste cyberattaque qui l’a obligée à fermer pendant quatre jours ses principaux services en ligne.
Quand le “quantified self” est réduit à néant.
Le 23 juillet dernier les millions d’utilisateurs de la plateforme Garmin Connect se sont soudainement trouvés dans l’impossibilité de synchroniser leurs données issues de leurs montres connectées.
La faute à une vaste cyberattaque lancée contre la société américaine Garmin, l’un des spécialistes mondiaux de la technologie GPS.
D’autres solutions, comme Fly-Garmin et Garmin Pilot qui permet à des pilotes de synchroniser leurs plans de vol ou bien encore inReach, un GPS de poche qui permet de communiquer par satellite depuis des “zones blanches”, ont également été paralysés.
Cette cyberattaque, menée à l’aide du rançongiciel WastedLocker, serait le fait d’un groupe de cybercriminels russes répondant au nom d’Evil Corp.
Selon le site spécialisé BleepingComputer, les cybercriminels auraient demandé à Garmin une rançon de 10 millions de dollars en échange de la clé de décryptage qui permettrait à l’entreprise américaine de reprendre le contrôle des services bloqués.

Problème, en tant qu’entreprise précisément américaine, Garmin a l’interdiction, sous peine de poursuites judiciaires (autrement plus coûteuses) de régler une quelconque rançon à un groupe de cybercriminels, qui plus est d’origine russe.
Le groupe a donc remettre en marche ses services par lui-même ce qui a pris un temps conséquent.
Par ailleurs, selon Garmin, il n’existe pour l’heure “aucune indication selon laquel des données d’utilisateurs, y compris des informations de paiement de Garmin Pay ont été consultées, perdues, ou volées”.