A quelques semaines d’écart deux rapports, le premier publié par le Conseil national du numérique (CNNum) et le second émanant du Sénat, semblent pousser vers un encadrement beaucoup plus strict des offres commerciales en matière d’Internet et de téléphonie mobile.
D’un côté, le CNNum explique vouloir « encourager les forfaits à consommation limitées, y compris sur le fixe. »
De l’autre un rapport sénatorial propose « d’interdire à titre préventif les forfaits mobiles avec un accès aux données illimitées et rendre obligatoire une tarification proportionnelle au volume de données du forfait ».

S’exprimant, à la fin du mois de juillet sur une chaîne d’information en continu, le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O, y est allé de sa petite contribution à ce débat naissant en estimant « qu’il y a une question qui se pose sur la pollution par le numérique en règle générale ».
« Cela passe d’abord par de l’éducation et de la formation. On a appris à éteindre la lumière, à fermer le robinet, il faut aussi qu’on apprenne, en tant que consommateur, à éviter de regarder des vidéos de manière un peu compulsive », a poursuivit le responsable politique, avant de conclure en posant la question de savoir si « l’on a besoin de regarder autant de vidéos, est-ce qu’on a besoin d’envoyer autant d’e-mails ».
Hé twitter, est-ce qu’on peut arrêter de remuer cette histoire d’interdire les forfaits internet illimités ? Il n’y a AUCUNE actualité sur le sujet. Profitons du mois d’août 🤗 !
— Sébastien Soriano (@sorianotech) July 31, 2020
Pour sa part, le président de l’Arcep (l’autorité de régulations des télécoms), Sébastien Soriano, a jugé bon, quelques heures à peine après les déclarations du ministre Cédric O, de siffler momentanément la fin de la récréation, par un simple tweet apostrophant… Twitter.
Comme si les utilisateurs de ce réseau social étaient à l’origine des récentes déclarations de responsables publics en la matière.