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Cryptoactifs et bitcoin, eldorados des mafias

Le vol de cryptoactifs est monnaie courante. Selon le cabinet Chainalysis, ce phénomène a quintuplé depuis 2018.

Malgré l’autorisation récente émise par la SEC de mise sur le marché de plusieurs fonds indiciels (ETF) répliquant l’évolution du cours du bitcoin, le monde des cryptomonnaies conserve une image sulfureuse auprès du grand public.

Fraude, blanchiment, contournements de sanctions internationales par des Etats voyous, arnaques… la liste est longue des activités qui viennent écorner périodiquement l’image des cryptoactifs.

Ces dérives (et leur montant, astronomique) sont recensés dans le dernier rapport publié le 18 janvier 2024 sur le sujet par le cabinet Chainalysis (une société de recherche et d’analyse des transactions sur la blockchain).

Ce phénomène (aussi appelé cryptocrime, ou cryptocriminalité) aurait représenté 24,2 milliards de dollars en 2023 (soit une augmentation de de 430% depuis 2018).

Chaque année le monde des cryptos (ou presque) fait la une de l’actualité avec son lot de scandales. En 2022, c’était au tour de FTX une place de marché centralisée de cryptomonnaies fondée en mai 2019 par Sam Bankman-Fried, de se distinguer.

Devenue insolvable le 11 novembre 2022 elle laissait une fraude de 8,3 milliards de dollars.

Les stablecoins ont la côte

Longtemps en tête de liste, le bitcoin n’a paradoxalement plus les faveurs des escrocs et des cybercriminels.

Délaissé au profit des stablecoins (comme le Teher) dont le cours est (loin de la volatilité du bitcoin)  stable par rapport au dollar, le bitcoin ne représenterait plus qu’un quart des transactions frauduleuses.

Un Etat se distingue, depuis des années, dans le domaine du cybercrime financier, c’est la Corée du Nord.

Selon la firme TRM Labs, la Corée du Nord serait en effet responsable d’un tiers des vols de cryptos en 2023, soit 600 millions de dollars.

Les cryptos dérobées sont blanchies, avec la complicité de plateformes et de courtiers peu regardants, pour être anonymisées puis converties dans la première des cryptos stables, Teher. rapporte le quotidien économique Les Echos.

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