Accueil / Chine / Le cyber-dissident chinois Huang Qi condamné à 12 ans de prison

Le cyber-dissident chinois Huang Qi condamné à 12 ans de prison

 

Le journaliste et cyber-dissident chinois Huang Qi, fondateur du site 64 Tianwang (à propos du massacre de la Tiananmen le 4 juin 1989 à Pékin) avait été arrêté en 2016.

 

En Chine, le régime du président à vie Xi Jinping, aujourd’hui classé à la 177ème place sur 180 pays en matière de respect de la liberté de la presse par l’association Reporters sans frontières, ne faillit pas à sa réputation. 

Selon un communiqué le Tribunal populaire de Miangyang (sud-ouest du pays), cité par l’AFP, le journaliste et cyber-dissident chinois Huang Qi, fondateur du site 64 Tianwang (à propos du massacre de la Tiananmen le 4 juin 1989 à Pékin et premier site internet chinois sur les droits de l’Homme) vient d’être condamné, lundi 29 juillet 2019, à 12 ans de prison. 

Huang Qi, 56 ans (et de santé fragile) a été reconnu coupable de “divulgation de secrets d’Etat” et s’est vu confisquer 200.000 yuans (26.100 euros) de biens personnels.

Prix RSF - TV5 Monde de la liberté de la presse

Il avait reçu en 2016  le prix Reporters sans frontières – TV5 Monde de la liberté de la presse. Après s’être déjà vu décerné en en 2004 le prix RSF du cyber-dissident après avoir été condamné quatre ans plus tôt. 

huang-qi-cyber-dissident-chinois-1

En 2000, Huang Qi avait alors été le premier opposant chinois à purger une peine de prison pour avoir utilisé internet à des fins politiques.

En 2009, Huang Qi condamné, avait également été condamné à trois ans de prison, pour avoir dénoncé le mauvais état de la construction des écoles qui s’étaient effondrées l’année précédente lors du tremblement de terre du Sichuan (87.000 morts et disparus).

Sur son compte Twitter en langue anglaise, l’association Reporters sans frontières demande au président chinois Xi Jinping exercer son pardon à l’encontre de Huang Qi, indiquant par ailleurs qu’étant donné la détérioration de l’état de santé de Huang Qi, la condamnation actuelle équivalait à une condamnation à mort.

Le régime chinois a malheureusement par le passé démontrer le peu de cas qu’il faisait de ce type de supplique.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.