Accueil / Santé / Craintes sanitaires (irrationnelles?) autour du déploiement de la 5G

Craintes sanitaires (irrationnelles?) autour du déploiement de la 5G

Alors que les dégradations d’antennes-relais se multiplient et que les rumeurs infondées les plus folles circulent joyeusement sur le Net le gouvernement tente d’apaiser le débat public sur la 5G.

 

Leur rapport est attendu pour le 7 septembre prochain.

Quatre services administratifs (le Conseil général de l’environnement et du développement durable, le Conseil général de l’économie, l’Inspection générale des affaires sociales et l’Inspection générale des finances) viennent de recevoir une lettre de mission de la part des ministres (du gouvernement démissionnaire d’Edouard Philippe), de la Santé, de la Transition écologique et de l’Economie.

Leur mission, qu’ils se sont empressés d’accepter… se pencher durant l’été sur les effets sanitaires de la 5G et se prononcer sur la question deux semaines (tout juste) avant l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs de téléphonie mobile.

Il faut dire que le climat est aujourd’hui particulièrement tendu sur ce sujet.

Ne parlons pas ici des inepties relayées par des célébrités sur leurs comptes Instagram, accusant la 5G d’être un vecteur de propagation du coronavirus (Covid-19), mais plutôt de cette vague inquiétante de dégradations d’antennes-relais, constatée ces derniers mois.

Une affaire dans laquelle plusieurs arrestations viennent d’être effectuées.

5G
Crédits / Mohamed Hassan / Pixabay

 

Le rapport commandé devra synthétiser « les expériences d’autres pays dans le déploiement de la 5G, notamment les conclusions de leurs autorités sanitaires et de contrôle » et émettre des recommandations « pour assurer la sobriété de l’exposition de la population aux champs électromagnétiques (…) en veillant à aborder la questions des populations dites « sensibles » comme dans les crèches et les écoles », indique la lettre de mission citée par le quotidien économique Les Echos.

Par ailleurs, « les conclusion d’une expertise de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) sont attendues à la fin du premier trimestre 2021 sans que l’on puisse espérer qu’il s’agisse d’une réponse définitive sur les risques liés aux ondes électromagnétiques, qui font l’objet de travaux scientifiques de long terme », rappelle la lettre de mission.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.