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Werner Herzog: “Mon réseau social, c’est ma table de cuisine.”

Dans son dernier documentaire (Lo and Behold: Reveries of the Connected World) présenté au festival de Sundance, le réalisateur Werner Herzog, s’interroge sur la fragilité de l’Internet, et notre addiction au réseau.

 

lo-and-behold-reveries-of-the-connected-world-herzogDans la session de questions-réponses qui a suivi la présentation de son dernier film (Lo and Behold: Reveries of the Connected World) au festival de Sundance, Werner Herzog, a tout de suite donné le ton. Cette fois-ci, le réalisateur d’Aguirre, la colère de Dieu, et de Fitzcarraldo, a décidé de s’attaquer à Internet.

“Internet rêve-t-il-d’Internet?”

Et l’homme n’a rien d’un geek. Lui qui avoue ne pas avoir allumé son téléphone portable pendant plus d’un an, explique à qui veut l’entendre que son “réseau social, c’est sa table de cuisine”.  

Son dernier opus, dont le site The Verge écrit qu’il est “à voir absolument”, interroge Internet, en tant que création humaine mais aussi notre dépendance de plus en plus grande au réseau des réseaux et aux réseaux sociaux.

“Internet, ce n’est pas un nuage. Ce sont justes des serveurs et des routeurs. C’est très facile à contrôler, et c’est très facile à détruire. D’ailleurs, donnez-moi un bazooka, et je m’en charge.” 

Lo and Behold: Reveries of the Connected World, est un film découpé en 10 chapitres, dont chacun pourrait lui-même faire l’objet d’un long-métrage. Werner Herzog, qui ne porte pas forcément le Web dans son coeur, donne la parole à ses créateurs, à ses adeptes, à ses victimes aussi, et à ceux qui pensent l’Internet de demain, tel Elon Musk, tout autant qu’il s’interroge lui-même: “Internet rêve-t-il-d’Internet?”, telle est la question.

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