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Bercy lance un comparateur de frais bancaires

Le ministère des Finances lance, lundi 1er février 2016, le premier comparateur public et gratuit de tarifs bancaires. Cette initiative, qui transpose au niveau national les obligations définies par une directive européenne, est (sans surprise) assez mal accueillie par les opérateurs privés qui s’étaient déjà positionnés sur ce segment. Mais peu importe, du moment que tout cela profite au consommateur.

 

En matière de mobilité bancaire, les Français sont trois fois moins nombreux à changer de banque que la moyenne européenne. Le gouvernement a lancé, lundi 1er février 2016, le site Tarifs-bancaires.gouv.fr. Ce site est le premier comparateur public et gratuit de tarifs bancaires.

tarifs-bancaires.gouv.frTarifs-bancaires.gouv.fr est la transposition au niveau national, d’une directive européenne qui “invite chaque Etat membre à mettre en place un tel outil pour favoriser la concurrence entre les banques et faciliter la mobilité des consommateurs”, explique au quotidien La Croix, Serge Maitre, président de l’Association française des usagers de banques (Afub).

11 tarifs sur 155 établissements

La gestion de ce nouveau comparateur public a été confiée par le ministère des Finances au Comité consultatif du secteur financier (CCSF). Coût d’un chéquier, règlement d’un incident de paiement, le site passe en revue (par département) les 11 grands tarifs pratiqués en France par quelque 155 établissements de crédit et prestataires de services de paiement, indique Bercy. Ce comparateur est consultable sur ordinateur, tablette et mobile.

Mais paradoxalement, (mais est-ce vraiment une surprise?) cette initiative publique suscite la colère (parfois teintée d’ironie et de moquerie) des acteurs privés qui à l’instar de Choisir ma banque, Le Lynxou Panorabanques sont déjà présents sur ce segment de marché.

A première vue, il est surprenant que des services qui, à tout le moins officiellement, pratiquent la plus grande des transparences tarifaires, soient vent debout contre l’arrivée d’un nouvel outil mis au service du consommateur, fut-il public, et par essence totalement dénué de subjectivité.

Mais c’est peut-être oublier un peu vite que par le passé, en matière de comparateur de prix ou supposés tels (et sans que cela ne vise spécifiquement le segment de la tarification bancaire), la justice s’est parfois attachée à séparer le bon grain de l’ivraie.

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