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Airbnb valorisé à 30 milliards de dollars

Selon le New York Times, le groupe Internet négocierait actuellement une nouvelle levée de fonds sur la base d’une valorisation virtuelle (la société n’est pas encore cotée en bourse) de 30 milliards de dollars.

 

L’an passé, Airbnb, la plate-forme  de location et de réservation de logements de particuliers fondée en 2008 par Brian Chesky et Joe Gebbia, avait levé 1,5 milliards de dollars sur la base d’un valorisation virtuelle de 25,5 milliards de dollars. Au début du mois de juin, Airbnb levait 1,5 milliard de dollars de refinancement de dette.

Le New York Times révèle aujourd’hui que la groupe Internet préparerait un nouveau tour de table (d’au moins 500 millions de dollars, selon le Wall Street Journal), cette fois-ci sur la base d’une valorisation virtuelle record de 30 milliards de dollars. Ce qui placerait au royaume des licornes Internet (les sociétés non cotées dont la valorisation dépasse le milliard de dollars), Airbnb juste derrière Uber et ses 62,5 milliards de dollars.

Airbnb veut des collaborateurs heureux

Mais à quoi pourrait donc servir ce nouveau flux de trésorerie? Selon Bloomberg, ces fonds seraient pour partie consacrer à développer le groupe Internet à l’internationale, mais aussi à proposer de nouveaux services. Au-delà de la location classique, Airbnb pourrait ainsi se frotter au marché de la réservation de restaurants, ou de tickets d’entrée pour les musées.

Par ailleurs ce nouvel afflux de trésorerie pourrait donner un peu d’air frais au groupe Internet et lui permettre de retarder son introduction en bourse au-delà des années 2016 et 2017. Enfin, Airbnb veille également au « bonheur », à tout le moins financier, de ses collaborateurs en les autorisant à vendre à des investisseurs pour 200 millions de dollars d’actions.

Le blues de l’ebook

Aux Etats-Unis, marché de référence en la matière, les ventes d’ebooks, issues de l’édition traditionnelle, sont en net recul.

 

1,37 milliard de dollars en 2015 contre 1,6 milliard en 2014. Outre-Atlantique les ventes d’ebooks accusent le coup et marquent le pas. Et en 2016, la multiplication des nouveautés dans la gamme Kindle, la liseuse d’Amazon (Cf. NewZilla.NET du 23 juin 2016 et NewZilla.NET du 14 avril 2016 / Kindle) ne devrait pas suffire à inverser la tendance.

Aux Etats-Unis, marché de référence en la matière, les ventes d’ebooks, issues des catalogues des cinq plus grandes maisons d’édition (Hachette, HarperCollins, Macmillan, Penguin Random House, et Simon & Schuster), mais aussi des plus petits acteurs, sont aujourd’hui en nette baisse, rapporte dans son dernier baromètre l’Association américaine des éditeurs (AAP).

Auto-édition

Bonne nouvelle, toute relative, dans ce contexte: la bonne résistance des ventes de livres classiques (tout en papier), et l’embellie qui se confirme sur un petit segment de marché celui des livres audio, dont le volume de ventes affiche une progression de 30% sur un an.

e-bookAlors, est-ce la fin de l’engouement (somme toute assez relatif) autour du livre numérique? Pas si sûr! Car à y regarder de plus prêt, on constate que les chiffres publiés par l’AAP ne prennent pas en compte un autre phénomène très centré sur l’ebook, celui de l’auto-édition.

Or, si le travail d’un éditeur est le plus souvent très utile dans le cycle de publication d’un livre, beaucoup d’auteurs amateurs renoncent maintenant pour des raisons essentiellement financières à passer par un éditeur et préfèrent vendre directement leurs oeuvres au format ebook.

Un format qui leur permet à la fois de fixer eux-mêmes le prix de l’ouvrage et de toucher près de 70% du prix de vente, contre un maximum de 10% à 15% chez un éditeur classique, mais néanmoins professionnel…