Accueil / 2017 (page 127)

Yearly Archives: 2017

Le Met de New York met en ligne 375 000 oeuvres d’art en accès libre

La mise à disposition du public de 375 000 reproductions d’oeuvres d’art issues de la collection permanente du Metropolitan Museum of Art est l’une des plus importantes initiatives à ce jour dans ce domaine.

 

Alors même que les musées français n’en finissent plus de restreindre, de protéger et de sur-protéger l’accès à leurs oeuvres, le Metropolitan Museum of Art de New York (Etats-Unis) vient de mettre à disposition du public en téléchargement haute-définition, et en accès libre sous licence Creative Commons Zero (CC0), 375 000 oeuvres d’art dont il détient les droits, ou qui sont déjà tombées dans le domaine public.

Ces 375 000 oeuvres représentent 13% de la collection permanente de l’institution new yorkaise. Les reproductions sont téléchargeables en haute définition et utilisables pour tout type d’usage, qu’il soit privé, éducatif (ce qui constitue la démarche première du musée) ou commercial. Au programme, des photographies d’objets et de reliques mais aussi des peintures (Rembrandt, Vermeer, Degas, El Greco…).

vincent-van-gogh-met-creativecommons-auvers-oise

« La mission principale du musée est d’être ouvert et accessible à tous ceux qui souhaitent étudier et apprécier les œuvres d’art dont il a la charge. Améliorer l’accès à la collection du musée répond aux intérêts et aux besoins de notre public du XXIe siècle en offrant de nouvelles ressources à la créativité, aux connaissances et aux idées… », a déclaré le directeur du Met, Thomas Campbell. 

Aussi spectaculaire qu’elle soit, l’initiative du Metropolitan Museum of Art de New York intervient après des projets similaires menés ces derniers temps par le Getty Museum, le National Gallery de Washington, ou bien encore le Rijksmuseum d’Amsterdam.

 

Tensions sociales chez Tesla

Un post mis en ligne sur la plate-forme de blog Medium, par un employé de l’usine Tesla de Fremont (Californie) attire l’attention sur les conditions de travail et le niveau de rémunération des 5000 collaborateurs du site tout en suggérant la création d’un syndicat, fureur d’Elon Musk, le patron de Tesla, qui est par ailleurs membre du comité consultatif économique du 45e président des Etats-Unis, Donald Trump.

 

 

Semaine agitée pour Elon Musk (une de plus diront les mauvais esprits). Après s’être assuré récemment une réelle notoriété auprès des utilisateurs de Twitter pour ses déclarations au sujet de Donald Trump, de son décret anti-immigration, et pour sa participation au comité consultatif économique formé par le 45e président des Etats-Unis, Elon Musk doit maintenant faire face à ce qui s’apparente à une fronde sociale dans l’une de ses usines, à savoir le site de production de Fremont (Californie).

Dans un post, mis en ligne sur la plate-forme de blog Medium et intitulé « Time for Tesla to listen » (« Il est temps que Tesla nous écoute »), et dans une vidéo postée sur Facebook, José Moran, un homme qui affirme travailler depuis 4 ans chez Tesla, attire l’attention sur les conditions de travail selon lui critiques (en terme d’heures supplémentaires effectuées et de niveau de rémunération) et suggère la création d’un syndicat dans son usine de Fremont. « Des blessures professionnelles évitables se produisent souvent », écrit José Moran.

tesla-model-3-elon-musk

Une information qui a mis hors de lui Elon Musk, le patron canadien, d’origine sud-africaine, de Tesla (et de Space X). Dans une réponse adressée au  site spécialisé Gizmodo, Elon Musk (sans répondre précisément sur le niveau de rémunération de ses employés), accuse José Moran d’être téléguidé par le syndicat UAW (United Auto Workers) qui souhaiterait s’implanter chez Tesla.

"Une attaque moralement scandaleuse"

« D’après ce que nous comprenons, ce type a été payé par l’UAW pour entrer chez Tesla et faire campagne pour un syndicat. Il ne travaille pas vraiment pour nous, il travaille pour l’UAW« , a-t-il affirmé d’après les propos rapportés par Gizmodo. « Franchement, je trouve cette attaque moralement scandaleuse. »

De son côté l’UAW a réagi en précisant que si l’organisation avait été approchée par José Moran, celui-ci n’a jamais été payé par l’UAW. Pour Elon Musk et pour Tesla l’affaire est d’importance car l’entreprise s’apprête à lancer la production de la Tesla Model 3.

Fin 2018, Elon Musk a indiqué que Tesla serait capable de construire environ 500 000 véhicules par an, cinq fois plus qu’en 2016. D’ici 2020, le rythme de production devrait s’élever à 1 million de véhicules électriques par an.