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Monthly Archives: juillet 2012

Chirp, le « Twitter-like » qui gazouille

On connaissait le « tweet » (ou « babillage » en français politiquement correct), voici le « chirp » (littéralement « le gazouillis » en anglais).

 

Le « chirp », une nouvelle façon d’échanger du contenu (messages, liens, photos, la vidéo devrait suivre) avec vos proches et/ou les membres de votre réseau. Disponible sur iPhone et bientôt sur Android, Chirp est une application développée par Animal Systems, une spin-off du University College London (UCL).

Le principe ? De la transmission de données sous la forme d’un petit signal sonore, sorte de gazouillis d’oiseaux sous acide, qui une fois décodé par le smartphone du destinataire livrera les secrets du message envoyé. Bien évidemment, à l’instar des Android Beam, Bump, Datasync, ou Dropbox il existe déjà toute une série d’applications qui à l’utilisateur de partager du contenu via bluetooth, wi-fi, voire même un service de cloud computing, relève le site de la BBC.

Cependant, Chirp présente l’avantage de pouvoir envoyer du contenu sur plusieurs terminaux mobiles à la fois, et ce sans avoir besoin d’être connecté en permanence. Si les destinataires ne sont pas en ligne, leur smartphone gardera le « chirp » reçu en mémoire et le message pourra être décoder et consulter ultérieurement.

Le service est gratuit mais Animal Systems, contrairement à un certain Twitter qui a attendu plusieurs années pour tenter de développer un modèle économique digne de ce nom, planche déjà sur des offres premium pour les entreprises et les services marketing.

Des offres qui pourraient inclure notamment les options suivantes précisent la BBC : la possibilité de savoir qui a consulté et donc « écouter » ses « chirps », la possibilité d’envoyer des messages vidéo via l’application.

A noter, pour éviter toutes dérives, et même si Animal Systems s’engage à ne filtrer aucun contenu, la start-up s’est tout de même abonnée à titre préventif à une « blacklist » pour empêcher les utilisateurs du service de s’échanger des contenus à caractères pornographiques et/ou illégaux.

Les livres éphémères Eterna Cadencia ou l’angoisse du lecteur au moment de la page blanche

Quand vous louez un film en ligne sur une plate-forme de téléchargement de type iTunes, la durée de location est de quelques semaines et vous disposez le plus souvent de 24h ou 48h pour visionner l’œuvre après la première ouverture du fichier.

 

Pour concurrencer la montée en puissance des eBooks, ces livres numériques que l’on achète ou que l’on télécharge gratuitement en un clic sans pour autant toujours se donner le temps de les lire réellement, une maison d’édition argentine, Eterna Cadencia, a développé un nouveau concept : un livre physique mais éphémère (« el libre que no puede esperar », littéralement « le livre qui n’attend pas »).

Un objet imprimé dont l’encre disparaît deux mois après la première ouverture du sac hermétique dans lequel il est vendu. Ainsi il ne faut guère plus de 60 jours pour que les pages du livre redeviennent blanches. L’idée de l’éditeur ? Nous pousser à lire les livres que nous achetons, et non plus comme cela se fait souvent soit à les ranger dans un coin de sa tablette numérique, ou fin fond d’une bibliothèque, en pensant qu’un jour viendra où l’on aura bien le temps de s’y plonger.

« Cette fois nous aurons la garantie que nos auteurs seront lus », explique l’éditeur cité par le site Wmaker.net. Le public argentin a semble-t-il bien accueilli l’initiative puisque l’éditeur serait déjà en rupture de stock.

« Le fait que le livre soit éphémère lui confère une dimension supplémentaire. C’est un ouvrage auquel on s’attache », soulignent les lecteurs. Fort de cette première expérience Eterna Cadencia entend étendre le concept à de nouveaux auteurs.