Accueil / 2012 (page 12)

Yearly Archives: 2012

Votre smartphone a-t-il été fabriqué par un enfant?

En Chine, l’âge légal pour travailler dans la joie et la bonne humeur est fixé à 16 ans.

 

Mais il semble que chez Foxconn, l’entreprise sous-traitante qui fabrique notamment les iPhones d’Apple, on fasse parfois quelques entorses au règlement. Agés pour certains d’à peine 14 ans, ce n’était que des mineurs, de simples “stagiaires”, mais ils étaient de facto employés à l’usine de Yantai.

Ils ont été renvoyés à l’école, a déclaré le groupe Foxconn Technology, qui fabrique les célèbres smartphones d’Apple. « Nous reconnaissons notre responsabilité pour ces violations et nous nous sommes excusés auprès de chacun des étudiants pour notre implication », a déclaré Foxconn dans un communiqué. « Chaque employé responsable de ces violations découvertes lors d’une enquête menée par Foxconn sera immédiatement licencié », précise le communiqué.

La « campus », version Foxconn

Pour China Labor Watch, la responsabilité des dérives constatées incombe en premier lieu aux écoles concernées, mais « Foxconn est également coupable de ne pas confirmer l’âge de ses employés ».

Le mois dernier, Foxconn a suspendu sa production durant une journée dans une usine de Taiyuan, dans la province de Shanxi, à la suite d’un soulèvement d’au moins 2.000 employés, bilan : 40 blessés. Foxconn qui s’implante aujourd’hui massivement au Brésil,  est l’un des plus gros employeurs en Chine, avec 1,2 million d’employés dans les usines de plusieurs pays.

Surcouf, fermeture définitive

Surcouf placé en redressement judiciaire. L’enseigne rachetée en 2009 au groupe PPR par Hugues Mulliez dispose de six mois pour mettre en place un plan de redressement et assurer la poursuite de son activité.

 

« Cette démarche a été imposée par la rupture du crédit-fournisseur dont bénéficiait la société ». Une page est peut-être en train de se tourner dans le domaine de la distribution informatique grand public. « Le tribunal de commerce de Lille a ouvert la procédure de redressement judiciaire à la demande de la société Surcouf », a fait savoir l’enseigne dans un communiqué.

(Mise à jour / 10 octobre 2012) Surcouf, placé en liquidation judiciaire

Le tribunal de commerce de Lille a placé mercredi 10 octobre 2012 le groupe de distribution hi-tech Surcouf en liquidation judiciaire. Aucun candidat ne s’est présenté pour la reprise de l’enseigne en redressement judiciaire depuis fin février. Le tribunal a prononcé la poursuite de l’activité jusqu’au 30 novembre prochain. 379 emplois sont directement menacés. « Ce que l’on craint, c’est que quelqu’un vienne racheter les actifs de l’enseigne après liquidation pour pouvoir continuer sans les salariés », explique le représentant du CCE, cité par l’AFP.

Les délégués syndicaux se disent simplement « écœurés » par la gestion du dossier. « C’est un énorme gâchis », regrette Christophe Desmoires, délégué CGC de Surcouf. « On ne peut pas toujours dire que c’est la crise qui génère la fin des emplois, il y a parfois aussi de l’incompétence. Ici, on a affaire à une gestion totalement calamiteuse »

En difficulté financière, Surcouf, dont le magasin le plus emblématique se trouve toujours à Paris près de la gare de Lyon, a enregistré en 2010 une perte nette de 20 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros, rapporte l’AFP.

L'exploitation de la société « se poursuivra normalement »

L’enseigne fut rachetée en 2009 au groupe PPR (Pinault-Printemps-Redoute) par Hugues Mulliez, dont la famille contrôle toujours le groupe Auchan. Surcouf emploie aujourd’hui 472 personnes et possèdent six magasins en France. En 2010, la société touchée par un plan social avait réduit ses effectifs de 705 à 550 salariés, et fermer l’an passé deux de ses implantations. Sur les six mois à venir, l’exploitation de la société « se poursuivra normalement ». Surcouf « sera ainsi en mesure de continuer à répondre aux demandes de ses clients » dont les commandes et les livraisons continueront d’être assurées, précise la société dans un communiqué.