Pratique, efficace, corvéable à merci et au demeurant peu syndiqué, le robot fait fureur en Chine où les salaires ont tendance à augmenter, et où les revendications des petites mains de l’industrie se font de plus en plus pressantes.
Foxconn Technology Group, l’entreprise qui fabrique l’iPhone que vous avez (peut-être) dans votre poche (car il faut toujours bien garder à l’esprit que les produits Apple sont le plus souvent “conçus en Californie”, mais “fabriqués en Chine”), Foxconn donc, vient d’opérer le remplacement de 60 000 ouvriers par des robots dans son usine de Kunshan (province de Jiangsu).
R&D et contrôle qualité
60 000 ouvriers sur les 110 000 que comptait jusqu’alors ce site de production. Officiellement cette évolution ne devraient pas provoquer de suppressions d’emplois à long terme, affirme Foxconn dans un communiqué adressé à la BBC.
L’idée étant plutôt ici de confier les tâches automatisées à des robots et de ré-orienter les ouvriers délogés de leur poste de travail vers des mission à plus forte valeur ajoutée, comme les contrôles des process, le contrôle qualité ou bien encore, vers la R&D (les activités de recherche et de développement).
On peut tout à fait croire aux déclarations de Foxconn, il est aussi permis d’en douter quelque peu au vu des antécédents sociaux de ce groupe industriel.