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Monthly Archives: juillet 2016

La Corée du Sud déploie un réseau de communication pour objets connectés

L’Internet des Objets vient de faire un grand pas au Pays du Matin calme, avec le déploiement du premier réseau de communication commercial pour objets connectés à destination du grand public.

 

C’est l’histoire d’un réseau qui permet à ses utilisateurs de localiser leurs smartphones, de jouer à distance avec leurs animaux de compagnie, mais aussi à des objets connectés de communiquer entre eux. A un frigo, ou à une imprimante d’indiquer à leur propriétaire qu’il fait faim, ou qu’elle a besoin d’une nouvelle cartouche d’encre.

L’opérateur sud-coréen SK Telecom vient de procéder au lancement du premier réseau de communication pour objets connectés à l’échelle du pays. Un réseau qui devrait toucher 99% de la population sud-coréenne.

Entre 0,23 euros et 1,55 euro par mois

IoT-SouthKoreaPour l’opérateur l’investissement est d’un coût raisonnable : 100 milliards de wons (soit un peu plus de 77 millions d’euros), et devrait se transformer grâce à des tarifs d’abonnement assez attractif, en une nouvelle source de revenu.

Pour le consommateur, utilisateur final du service, l’accès à ce réseau de communication sera en effet facturé (sur une base mensuelle) entre 300 et 2000 wons sud-coréens (c’est-à-dire entre 0,23 et 1,55 euro).

 

Airbnb attaque en justice la ville de San Francisco

Airbnb a déposé plainte contre une nouvelle réglementation l’obligeant à vérifier que les personnes proposant un logement à San Francisco sont bien enregistrées auprès de la ville.

 

Où il y a de la gène, il n’y a pas de plaisir… Soupçonné, voire accusé, d’être en partie responsable de la hausse vertigineuse des loyers et de la pression locative dans la ville de San Francisco, le groupe Internet Airbnb contre-attaque en poursuivant en justice… la ville de San Francisco.

Un texte, adopté en 2014 par les autorités municipales, prévoyait de mieux encadrer les activités d’Airbnb:

  • En instaurant notamment une taxe de séjour de 14% sur les nuitées réservées sur la plate-forme Internet.
  • En obligeant les hôtes à ne loueur que leur résidence principale pour une durée maximale de 90 jours par an sans être présents sur le lieu de la location (chaque location ne pouvant excéder une période de 30 jours).
  • En mettant en place une obligation d’enregistrement auprès de la ville.

Tout cela pour éviter que des maisons ou des appartements ne sortent pas du marché locatif traditionnel pour être loués sur Airbnb. La mesure peut paraître anodine, mais elle ne l’est pas, car San Francisco (ville de 700 000 habitants, comme Marseille) subit aujourd’hui de plein fouet l’inflation salariale pratiquée par les start-up et les grands groupes Internet. Une économie Internet aujourd’hui embarquée dans un mauvais remake de « Main basse sur la ville ».

Or, un texte adopté début juin par la ville de San Francisco va plus loin encore, en obligeant Airbnb à bannir de son service, toute personne ne s’étant pas enregistrer officiellement auprès des services de la ville.

Airbnb est vent debout contre cette disposition et affirme que partant du principe qu’un site ne peut être pour responsable de ce qu’y poste ses utilisateurs, Airbnb, en tant que gestionnaire dudit site ne peut être obligé sans assignation à partager leurs informations.