• 900 000 DOLLARS. C’est la somme que le réalisateur (et vigneron) américain Francis Ford Coppola tente actuellement de réunir via une campagne de crowdfunding lancée sur la plate-forme Kickstarter, pour développer une déclinaison en jeu vidéo de son film adapté d’un roman de Conrad et consacré à la guerre du Vietnam, Apocalypse Now.

• 100 MILLIONS DE DOLLARS. C’est le montant des pertes nettes (pour un chiffre d’affaires de 228 millions de dollars) enregistré par le réseau social professionnel LinkedIn depuis son acquisition par Microsoft.

• 2760%. C’est le pourcentage de progression en un an du Monero, une crypto-monnaie de type Bitcoin, dont le cours (ou plutôt la valeur) est passé(e) sur cette période de 0,50$ à 12$ (source Techmeme).

• 10 MILLIARDS. C’est le nombre de requêtes d’internautes enregistrées à ce jour par DuckDuckGo, le moteur de recherche qui garantit l’anonymat à l’ensemble de ses utilisateurs.

• 7,04 MILLIONS. C’est le nombre (record) de nouveaux abonnés enregistrés par Netflix sur le dernier trimestre de l’année 2016 (dont 5,12 millions de nouveaux venus vivant en dehors des Etats-Unis). Par ailleurs, le groupe Internet a réalisé sur cette période un chiffre d’affaires de 2,48 milliards de dollars, en progression de 36% par rapport à l’année précédente.

• 95%. C’est le pourcentage des désormais 731 millions d’internautes chinois, qui accèdent au réseau mondial depuis leurs smartphones ou leurs téléphones mobiles.

• 14,55 MILLIARDS DE DOLLARS. C’est, selon l’agence officielle Chine Nouvelle, le montant débloqué par les autorités de Pékin dans le cadre du récent lancement d’un fond d’investissement destiné à faire de la Chine l’un des (si ce n’est LE) géant(s) de l’Internet.

• 2 SEMAINES. C’est le temps qu’il aura fallu à Facebook pour retirer de sa plate-forme la vidéo de Katelyn Nicole Davis, une adolescente de 12 ans qui avait diffusé son suicide en direct sur le réseau social.

• 800 MILLIONS DE DOLLARS. C’est le montant de la somme déboursée par le groupe Internet chinois Alibaba pour devenir sponsor officiel des Jeux Olympiques.

• 880 MILLIONS DE DOLLARS. C’est le montant du rachat de MoneyGram un service de transferts d’argent à l’international et de ses 347 000 points de vente partout dans le monde par Ant Financial Services Group, filiale du groupe Internet chinois Alibaba.

• 200. C’est le nombre d’éditeurs / annonceurs radiés d’AdSense par Google sur les deux derniers mois, dans le cadre de la lutte que le groupe Internet a décidé d’engager contre les sites dits de « Fake news », c’est-à-dire de désinformation ou de « ré-information » pour utiliser un vocable très prisé des milieux d’extrême-droite.

• 101 000. C’est, aux Etats-Unis, le nombre d’ordinateurs HP dont les batteries ion-lithium présenteraient des risques d’explosion. Le constructeur informatique a donc décidé d’alerter le consommateur et de demander le retour de ces modèles. Concrètement, les personnes disposant d’ordinateurs portables HP, HP Compaq, Hp ProBook, HP E?VY, Compaq Presario et HP Pavilion, achetés entre mars 2013 et octobre 2016 sont priés de les rapporter chez HP (pour un échange gratuit de leurs équipements).

 
Depuis son indépendance en 1960, la République islamique de Mauritanie, qui prévoit la peine de mort pour les blasphèmes, n’a pourtant jamais procédé à une exécution pour apostasie. Un apostat étant, rappelons-le, une personne  qui renonce publiquement à une doctrine ou une religion. Mais les choses pourraient bientôt changer.

Un blogueur âgé d’une trentaine d’années, Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, accusé d’avoir écrit dans une publication quasi-confidentielle, un article à caractère blasphématoire envers le prophète de l’Islam a en effet été condamné à mort pour apostat, et devrait être définitivement fixé sur son sort par une décision que s’apprête à rendre, la semaine prochaine,  mardi 31 janvier 2017, la Cour suprême de Mauritanie.

Celle-ci a en effet le pouvoir de réduire voire d’annuler une condamnation si l’accusé présente des excuses publiques. Or dans le cas de Cheikh Ould Mohamed Ould Mkheitir, qui a par ailleurs reçu le soutien de 16 organisations africaines et internationales des droits de l’Homme (dont Amnesty International et Human Rights Watch), celui-ci a déjà exprimé un repentir public trois fois.

Il appartient maintenant à la Cour suprême de Mauritanie de juger de la sincérité de ce repentir, et par extension, au lecteur de ces lignes s’il entend, ou non, faire de la Mauritanie (pays où l’esclavage concernait encore en 2014 environ 150 000 personnes soit 4 % de la population), sa prochaine destination de vacances.