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Le Togo se convertit à l’open data

Les autorités togolaises ont récemment ouvert un portail public destiné à la diffusion progressive de jeux de données désormais mises à la disposition de tous.

 

Conséquence directe de la loi du 30 mars 2016 portant liberté d’accès à l’information et à la documentation publique le gouvernement togolais a récemment lancé un grand portail consacré à l’open data (Data.gouv.tg).

L’adoption à marche forcée de l’open data dans un pays, le Togo, ce pays africain gouverné depuis plus de 50 ans d’une main de fer par le clan familial des Eyadema-Gnassingbe, peut sembler pour le moins paradoxal.

Mais, du strict point de vue de la diffusion du concept d’open data, la création du portail Data.gouv.tg n’en constitue pas moins une bonne nouvelle.

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Rappelons-le, lopen data ou donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par un service public, une collectivité, ou une entreprise.

Elle est diffusée de manière structurée selon une méthode et une condition générale d’utilisation (CGU) garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.

Les données ouvertes peuvent être réutilisées directement ou via des applications et peuvent favoriser la transparence et le rapprochement du citoyen de l’administration. Dans le cas du Togo, les premiers jeux de données rendues publiques concernent la santé, l’éducation de base, l’agriculture, l’économie et les finances, l’économie du numérique et l’aménagement du territoire. 

Les startup africaines ont levé 129 millions de dollars en 2016

Selon une étude publiée par le site Disrupt Africa, l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte et le Kenya arrivent en tête de investissements réalisés, devant le Ghana et le Maroc.

 

En Afrique le financement des startup relève encore d’un phénomène paradoxal. Ainsi, si en 2016 le nombre de startup financées a très sensiblement augmenté, selon une étude publié par le site spécialisé Disrupt Africa, le montant total des investissements réalisés sur le contient a lui diminué.

Dans ce contexte un pays s’en sort tout de même particulièrement bien, l’Egypte (et ses 160 millions d’internautes) qui voit les investissements réalisés sur son territoire grimper de 105%.

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Sans doute portées par le retour à une certaine stabilité politique, les startup égyptiennes (à l’instar d’une startup comme Vezeeta spécialisée dans le domaine médical) sont parvenues à réunir 9,7 millions de dollars en 2016 contre 4,7 millions de dollars l’année précédente.

Autre point d’attractivité, le Maroc qui a attiré (notamment par une levée de fonds réalisée par la startup Beekast) près de 3,4 millions de dollars sur la même période.

Enfin, à son échelle, la Tunisie tire elle aussi son épingle du jeu avec 500 000 dollars réunis autour de projets comme Roamsmart (une solution de cloud computing destinée à réaliser des économies sur les coûts des communications téléphoniques en roaming), ou bien encore Expensya.