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Monthly Archives: février 2013

Avec Maximilien.fr, les marchés publics franciliens se dématérialisent

Maximilien.fr, “c’est un véritable service public d’intérêt régional qui est en train de naître. Un service qui participe à la réduction de la fracture numérique entre collectivités, qui fera office d’observatoire régional de l’achat public et qui associera les acteurs des secteurs économique et social en s’appuyant sur l’accompagnement et le réseau d’achat responsable”.

 

Michelle Sabban, vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France ne tarit pas d’éloges sur un projet pour lequel la première région du pays en terme d’activité économiqiue nourrit aujourd’hui de fortes ambitions.

10% du PIB

A terme, un outil comme Maximilien.fr devrait amener plus de transparence dans la commande publique. Une bénédiction pour les TPE-PME. Le sujet est d’importance car, même si l’on en parle peu, en France les marchés publics représentent 10 % du PIB.

Maximilien.fr

Sur Maximilien.fr (un groupe d’intérêt public, GIP, mis en place en 2012) les acteurs de la commande publique disposent de nombreux outils pour la recherche de plusieurs avis de marchés.

Ces outils regroupent des informations, des attributions, etc. Par ailleurs, un système d’alertes journalières informe les entreprises inscrites de la parution de nouveaux marchés publics.

ReDigi ou comment revendre ses vieux MP3

Que faire de ses « vieux » albums achetés sur iTunes? Aujourd’hui pas grand chose si ce n‘est les stocker sur son ordinateur.

 

ReDigi, une start-up fondée en 2011 dans la banlieue de Boston (et qui arrive cette année en Europe) pense avoir trouver la solution en créant une place de marché de revente de fichiers musicaux d’occasion.

Un concept dont la légalité et le bien-fondé échappent encore à certains. Ainsi, aux Etats-Unis ReDigi est-il poursuivi en justice par Capital Records pour violation de copyright. Mais la start-up voit plus loin et ambitionne désormais d’appliquer sa recette à la revente de livres numériques (e-books) d’occasion. Il faut redigidire que le modèle économique de ReDigi intrigue et que sa technologie ne doit rien au hasard.

Le modèle économique d’abord, pour la revente de livres numériques d’occasion ReDigi prélèverait un pourcentage du montant de la transaction, mais reverserait également aux éditeurs et aux auteurs un part de la vente.

Une formule déjà en place pour les ayants-droit qui touchent sur la revente de fichiers musicaux. La technologie ensuite. Pour éviter les fraudes ReDigi a développé un “moteur de vérification de contenus” qui vérifie si le bien numérique proposé à la revente (aujourd’hui des fichiers musicaux) a bien été acheté légalement.

Mais ce n’est pas tout, une application permet de garantir que le bien numérique acheté n’est pas porteur d’un quelconque virus susceptible de contaminer l’ordinateur de l’acquéreur.

Un système de synchronisation permet également de vérifier que le fichier numérique vendu est bel et bien effacé de l’ordinateur de son ex-propriétaire. Au-delà de la musique, et bientôt des livres numériques ReDigi s’intéresse aussi aux marchés potentiellement très lucratifs des des fichiers de logiciels et de jeux vidéo d’occasion.