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Monthly Archives: juin 2013

Megaupload / 630 serveurs fermés, toutes les données effacées

AUCKLAND (Nouvelle-Zélande) – Kim Schmitz (alias Kim Dotcom) est chagrin. LeaseWeb un prestataire néerlandais qui hébergeait 630 serveurs loués par Megaupload a décidé cette semaine de fermer, c’est-à-dire de débrancher (semble-t-il arbitrairement) l’ensemble de ces machines.

 

Effaçant de facto la totalité des données (photos, vidéos, documents…) qui y était hébergées. Des données déposées en toute confiance, certains diront en toute crédulité, par les utilisateurs de Megaupload. Le site, fermé depuis plus d’un an, est suspecté part les autorités américaines d’avoir été un vecteur de blanchiment d’argent, et d’avoir même passivement contribué au piratage de contenus.

Fermeture sans sommation?

Seulement voilà, un an après la fermeture du site, rien n’est encore jugé et la fermeture des 630 serveurs hébergés par LeaseWeb apparait quelque peu abrupte.

Megaupload

Sur Twitter, Kim Dotcom indique que les avocats de Megaupload « ont demandé à de multiples reprises à LeaseWeb de ne pas fermer ces serveurs, tant que la justice ne se serait pas prononcée », ajoutant également: « nous n’avons jamais prévenu de la destruction de ces données ». Un épisode que ce personnage, aussi fantasque soit-il, aurait assez mal vécu.

« Tout cela m’a mis les larmes aux yeux. » Kim Dotcom, cité par l’agence Reuters.

De son côté le prestataire technique LeaseWeb indique sur son blog que depuis la fermeture de Megaupload en janvier 2012, la société a été contrainte de maintenir les serveurs à ses frais.

Et qu’après un an de silence, et sans aucune demande d’accès sur ces machines, LeaseWeb a décidé de les fermer, en alertant au préalable Megaupload de ce qui allait se passer. Assurément, soit l’information n’est pas passée, soit l’un des deux protagonistes de cette affaire ne dit pas la vérité. Pour l’utilisateur de Megaupload en revanche une certitude, les données stockées sur ces serveurs se sont bel et bien évaporées. Perdues à jamais.

New York veut contrôler l’impression 3D des armes à feu

NEW YORK (Etats-Unis) – L’impression 3D. Prochaine révolution industrielle pour les uns. Promesse de chaos pour les autres.

 

A commencer par le Département de la Sécurité Intérieure américain, qui s’inquiétait récemment du risque de prolifération (incontrôlable) d’armes imprimées en 3D.

Des armes parfaitement indétectables car ne contenant aucune pièce métallique, et dont les modèles 3D circulent aujourd’hui librement sur Internet notamment, via des canaux comme The Pirate Bay.

3DGun

Tout a débuté il y a quelques semaines par la mise en ligne du « Liberator », un modèle d’arme 3D à imprimer chez soi, tout droit sorti de l’imagination de Cody Wilson et de Defense Distributed, une société créée dans le but de permettre la diffusion la plus large possible des armes à feu.

Aujourd’hui la ville de New York se mobilise pour tenter d’endiguer un phénomène qui à terme pourrait sérieusement menacer la sécurité publique. L’Etat de New York planche sur une loi qui interdirait la création, la vente, et l’usage des ces objets créés par un particulier.

Selon le site ComputerWorld, la ville de New York souhaite à son tour réguler la création d’armes, de munitions et de chargeurs. Et limiter l’impression d’armes 3D et d’objets assimilés aux armuriers. Ceux-ci disposant d’un délai de 72 heures pour avertir la police de l’impression de tels objets.