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Alisher Ousmanov entre au capital d’Apple

 

Le milliardaire russe prend une participation de 100 millions de dollars dans le groupe informatique. Au moment ou l’action du géant américain est ballotée en bourse.

 

Acheter à la baisse et vendre à la hausse.

Un précepte que l’oligarque et milliardaire russe Alisher Ousmanov applique à la lettre quand il s’agit d’investir dans une société.

En mai 2009 alors même que Facebook s’interrogeait sur son avenir, Alisher Ousmanov prenait via le fonds DST (Digital Sky Technologies dont il est alors le premier actionnaire) 1.96% du capital du réseau social co-fondé par Mark Zuckerberg.

En signant à l’époque un chèque de 200 millions de dollars sur la base d’une valorisation de la start-up à 10 milliards de dollars.

apple

Aujourd’hui, alors même que l’action Apple a perdu 40% de sa capitalisation boursière depuis septembre 2012, Alisher Ousmanov récidive en injectant une centaine de millions de dollars dans le capital du groupe informatique.

Avec l’espoir de revendre d’ici quelques mois sa participation en enregistrant au passage une jolie plus-value.

Dans le cas de Facebook, le solde est d’ores et déjà positif.

Car après l’introduction en bourse du réseau social DST détient désormais une participation de 5,4% du capital pour une valorisation de 4,6 milliards de dollars (pour une mise de départ de 200 millions de dollars).

Qui est Alisher Ousmanov?

Homme d’affaires , Alisher Ousmanov est, en coulisses, l’un des investisseurs clés de l’économie Internet, en Russie mais aussi et peut-être et surtout aux Etats-Unis et dans la Silicon Valley.

Son influence s’exerce par le biais du fonds d’investissement DST (Digital Sky Technologies, rebaptisé récemment Mail.ru Group et DST Global) dont Ousmanov est le premier actionnaire.

Un fonds créé et dirigé par le capital-risqueur  Yuri Milner.

Ousmanov a été l’un des premiers milliardaires a investir massivement dans l’économie Internet, et ce avec un flair particulièrement remarquable.

Mark Zuckerberg et Yuri Milner
Mark Zuckerberg et Yuri Milner

Aux Etats-Unis, DST investira ainsi 180 millions de dollars dans les jeux en ligne de Zynga, ou bien encore 135 millions de dollars, qui contribueront à faire monter le soufflé Groupon.

On pourra également évoquer d’autres placements inspirés dans Twitter, Spotify ou Alibaba en Chine.

En Russie, Alisher Ousmanov, contrôle désormais MegaFon, le second opérateur de téléphonie mobile du pays.

Il est également présent au capital de Mail.ru, de Yandex, et détient le groupe de presse et le quotidien économique « Kommersant ».

Selon le magazine Forbes la fortune d’Alisher Ousmanov est aujourd’hui estimée à 17,6 milliards de dollars.

Au Royaume-Uni comme son collègue Roman Abramovitch, Alisher Ousmanov, joue aussi les arbitres financiers en Premier League puisqu’il est à ce jour le second actionnaire du club d’Arsenal.

A noter, en tant qu’oligarque, Alisher Ousmanov ne se mêle pas de politique et entretient de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Ce qui ne saurait nuire à son parcours.

Flemme.be, le site qui postule à la place des chercheurs d’emploi

Moyennant deux euros par mois, ce site, dont l’Onem (l’Office national de l’emploi belge) est en train de vérifier la légalité, envoie automatiquement CV et lettres de motivation aux entreprises évoluant dans les secteurs d’activités sélectionnés par les chômeurs.

 

500 visites par jour (selon Le Soir de Bruxelles), un fichier de 90 000 entreprises et une légalité encore sujette à caution, les débuts du site Flemme.be (le bien nommé) sont modestes mais prometteurs. Le concept de ce nouveau site Internet d’outre-Quièvrain : envoyer en lieu et place des chômeurs CV et lettres de candidatures aux entreprises qui les intéressent. Le principe est simple moyennant deux euros par mois de “frais administratifs” le site se charge d’envoyer les candidatures par voie électronique à des entreprises, sélectionnées au préalable par l’internaute chercheur d’emploi.

Onem

Une belle réponse aux modèles pratiqués par certains “job boards” (sites d’emploi en ligne) et directions des « ressources humaines » qui s’adonnent depuis des années au tri automatique de CV, quitte à laisser passer entre les mailles du filet (mais en ont-il vraiment cure?) les candidats les plus motivés et les plus créatifs qui ont le tort de ne pas cadrer à 100% avec le profil de “petit soldat” recherché.

Ici, le site s’occupe de tout, y compris de préparer les documents destinés à faire face aux contrôles de l’Onem (l’Office national de l’emploi belge) en matière de recherche d’emploi.

Celui-ci qui craint peut-être de voir son efficacité et sa légitimité mis en doute s’est dit « surpris » en apprenant l’existence de Flemme.be, rapporte Le Soir, et met en garde les chômeurs : le fait d’envoyer des emails aux employeurs ne suffit pas nécessairement à démontrer qu’on a entrepris toute les démarches nécessaires pour trouver un emploi, ce n’est qu’un des éléments pris en compte. L’Onem a demandé à service juridique de vérifier la légalité du site. En novembre 2012, le taux de chômage en Belgique était de 7,4% de la population active. Contre 10,5% en France.