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40 000 $ et un visa d’un an pour lancer sa start-up au Chili

Quel est le point commun entre le Kansas et le Chili ?

 

Si vous décidez de vous y installer, soyez assurés que dans les deux cas, les autorités vont sortiront le tapis rouge ainsi qu’un joli chèque destiné à faciliter vos premiers pas sur des terres au choix inconnues, arides, ou lointaines. Aujourd’hui le Chili se rêve en Silicon Valley de l’Amérique latine et est (presque) prêt à tout pour attirer à lui (c’est à dire à 14h de vol de Paris) les entrepreneurs les plus talentueux de la planète.

Un visa d’un an, un chèque de 40 000 dollars agrémenté d’un programme d’accompagnement voilà ce qui attend les entrepreneurs qui souhaitent franchir le pas. Pays politiquement stable, et géographiquement très séduisant (qui n’a jamais rêvé d’aller jusqu’à Valparaiso?) le Chili souhaite ainsi accueillir près d’un millier d’entrepreneurs à l’horizon 2014.

Pour plus d’informations, inscriptions en ligne et rendez-vous le 21 mars prochain à Paris pour la prochaine réunion placée sous l’égide de Start-up Chile.

Hater, chroniques de la haine ordinaire à l’ère des réseaux sociaux

Dans un Internet aux réseaux sociaux lisses, aseptisés et prudes (cf. Facebook) où l’on nous ordonne de “liker” (d’aimer voire d’adorer), une application comme “Hater” tient de la bouffée d’air frais.

 

Il s’appelle Jack Banks. C’est un Californien (presque) bien sous tous rapports. A ceci près qu’il adore “haïr”, ou simplement détester ou mépriser c’est selon, (en vrac, les Républicains ou les embouteillages), le dit clairement et a même décidé d’en faire une application mobile qu’il vient tout juste de présenter au monde à l’occasion du festival SWSX qui se tenait ces jours derniers à Austin (Texas).

“Hater”, la bien nommée, est une application disponible sur l’App Store où chacun est invité à venir partager ses petites détestations du quotidien, ou plus si affinités. A l’époque d’un Internet aux réseaux sociaux aseptisés et prudes (cf. Facebook) et où l’on nous ordonne de “liker” (d’aimer voire d’adorer), une application comme “Hater” a, par son côté politiquement incorrect, quelque chose de particulièrement rafraichissant.

Jack Banks le reconnait implicitement, sous ses dehors ludiques “Hater”, “est un peu un Instagram de la haine”“On télécharge l’application, on scroll (on passe en revue) les photos déjà postées par les autres utilisateurs, on peut y apposer ses commentaires et ajouter ainsi à l’aversion éprouvée par les autres membres du réseau pour tel ou tel sujet”.

Pour Jack Banks, “il est important de parler d’échanger sur ce que l’on n’aime pas”, explique-t-il au site Digital Trends.

“Qu’il s’agisse du contrôle des arme à feu, des embouteillages, ou de l’usine du coin qui déverse ses déchets toxiques dans la nature, en parler c’est une première étape vers le changement, et pour faire évoluer les choses”. »Hater » au-delà, bien au delà, du simple exutoire, une application à la limite de l’utilité publique.