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Des bus électriques qui se rechargent par induction

LONDRES (Royaume-uni) – Dans l’une des villes les plus polluées d’Europe, des dizaines de bus hybrides (diesel-électrique) pourront bientôt être rechargés, sans fil, à chaque fois qu’ils seront à l’arrêt.

 

London BusLe Double-Decker, le bus à impériale, rouge de préférence, est l’une des icônes londonienne par excellence. Mais aussi l’une des raisons pour lesquelles la capitale britannique est aujourd’hui l’une des plus polluées d’Europe.

Londres, c’est en effet des milliers de bus, hybrides (électriques ou fonctionnant au diesel), ou tout simplement « diesel » (avec toutes ces émissions de particules fines tellement bonnes pour la santé que l’on devrait plus souvent respirer l’air qui sort de ces pots d’échappement).

1700 bus hybrides en 2016

La capitale britannique dispose actuellement d’un parc de 800 bus hybrides (1700 en 2016), dont les batteries électriques se rechargent sur le même mode qu’une Toyota Prius. Une technologie ou le diesel prend encore sa part.

Transport for London, l’agence municipale chargée des transports, va bientôt tester une technologie déjà déployée en Suisse, à Genève, et qui consiste à recharger la batterie électrique d’un bus, par induction, donc sans fil, à chaque fois que celui-ci est à l’arrêt. Tout cela pour faire en sorte que le légendaire Double-Decker ne soit plus l’agent polluant qu’il est actuellement, mais qu’il re-gagne un peu de sa superbe en effectuant la très grande majorité de ses parcours en mode électrique.

Une réponse

  1. Attention : A Genève si vous voulez parler du projet TOSA la recharge n’est pas par induction mais par contact .

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