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Au Brésil, la montée en puissance des réseaux sociaux religieux

(Mise à jour) Facebook menace Facegloria

Facegloria, ce tout jeune réseau social créé au mois de juin par un groupe de Chrétiens évangéliques au Brésil, fait déjà des envieux… Son illustre aîné, Facebook, premier réseau social au monde avec plus de 1,2 milliard d’utilisateurs actifs, a adressé un courrier aux responsables de Facegloria, les accusant d’entretenir la confusion autour de sa marque dans l’esprit des internautes. Il est vrai que sur Facegloria, un site aux dominantes bleue et blanche, si le « like » est remplacé par un « Amen », les internautes peuvent, comme sur Facebook, y télécharger des photos, consulter les profils des autres membres, ajouter de nouveaux amis, envoyer des messages privés, ou bien encore poster des mises à jour de statuts sur leur fil d’information. Dans un courriel adressé à USA TODAY, Acir Fillo, président et co-fondateur de Facegloria explique avoir voulu créer ce réseau social par opposition à d’autres sites qui tolèrent la diffusion de contenus violents et pornographiques. Il explique également que selon lui la réaction de « haine » (sic) de Facebook est tout à la fois « inappropriée et disproportionnée ».

 

Facegloria pour les évangélistes, Ummaland pour les musulmans, les réseaux sociaux religieux comptent déjà plusieurs centaines de milliers d’adeptes.

 

C’est un monde qui va bien au-delà du prude. Un monde où le “like” est subtilement remplacé par un “amen”. Un monde de modération, ou plutôt de filtrage. Un monde où l’on ne tolère ni nudité, ni “baisers entre homosexuels” (sic)… Un monde où même les selfies en bikini, l’alcool ou le tabac sont sujets à caution. Bienvenue (?) dans le monde de Facegloria, un réseau social modéré par une équipe d’une vingtaine de volontaires, lancé le mois dernier au Brésil et dont le succès ne se dément pas.

Le concept? Un anti-Facebook… Mais attention pas de l’anti-Facebook version Ello, du nom de ce réseau social qui se targue de protéger et de ne pas  faire commerce de vos données personnelles et qui vend aujourd’hui des t-shirts pour s’assurer une très improbable pérennité.

90 millions d'utilisateurs actifs

Non, ici, le ton serait plutôt au religieux, dans un pays où Facebook affirme toutefois avoir déjà conquis 90 millions d’utilisateurs actifs sur 200 millions d’habitants. Facegloria fait ses premiers pas au Brésil, en attendant une expansion à l’international. Le nom de domaine anglais, Faceglory.com ayant bien évidemment déjà été réservé, indique la BBC.

329 000 membres musulmans pour Ummaland (en ligne depuis 2013), déjà près de 100 000 pour Facegloria (lancé le mois dernier), au Brésil, ce pays qui compte le plus de catholiques romains au monde, les réseaux sociaux religieux, se portent bien.

Vers la suppression du Wi-Fi dans les espaces jeunesse des bibliothèques de la Ville de Paris

Le CHSCT de la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris s’est prononcé pour un retour aux connexions filaires afin de prévenir les risques sanitaires liés à l’électro-hypersensibilités chez les plus jeunes.

 

La loi Abeille (du nom de la députée Laurence Abeille), ce texte adopté en février dernier au Parlement et qui vise à limiter l’exposition du public aux ondes électromagnétiques notamment dans des lieux comme les crèches et les écoles servira bientôt de base à la suppression du Wi-Fi dans les espaces jeunesse des bibliothèques de la Ville de Paris. Ainsi en a décidé le CHSCT (Comité d’Hygiène, de sécurité et des Conditions de Travail) de la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris une instance présidée par le premier adjoint en charge de la Culture, Bruno Julliard.

Connexions filaires

Pour éclairer sa lanterne, le CHSCT a notamment  consulté outre la députée Laurence Abeille, Etienne Cendrier, porte-parole de l’association Robin des Toits. Les connexions Internet par Wi-Fi seront donc prochainement remplacées par de simples connexions filaires.

Dans son avis, adopté à l’unanimité le CHSCT relève que tant pour le personnel que pour les usagers doivent exister des lieux publics et des lieux de travail qui protègent les personnes électro-hyper sensibles et ne les excluent ni de la vie professionnelle, ni de la vie sociale”.