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En Israël, Google Waze lance RideWith, un service de covoiturage gratuit

Les chauffeurs utilisant ce service ne pourront pas réaliser plus de deux courses par jour et ne seront dédommagés que pour l’essence ou les frais kilométriques.

 

RideWith-Waze-GoogleRideWith, l’application lancée cette semaine en Israël et basé sur Waze, le service de géolocalisation de Google est-elle un concurrent, ou représente-t-elle une menace pour les Uber et autres BlaBlaCar?

Si l’on s’en tient à la surface des choses, la réponse ne peut-être que positive. Mais à y regarder de plus près la chose est (beaucoup) moins évidente.  Car si, comme l’indique le quotidien israélien Haaretz, RideWith marque l’entrée de Google sur le marché du covoiturage, les conditions d’utilisation du service sont elles, clairement encadrées.

Pas question de concurrencer ici Uber (dans lequel Google Ventures, le fonds de capital-risque de Google a déjà investi 250 millions de dollars sur les 5,9 milliards levés par la startup créée par Travis Kalanick), ni même BlaBlaCar.

Uber peut dormir tranquille

Les chauffeurs qui utiliseront ce nouveau service seront limités à deux courses par jour, et encore faut-il noté qu’ils ne pourront être dédommagés que pour l’essence et les frais kilométriques.

Ici, l’idée serait plutôt de fluidifier la circulation en connectant chauffeurs et passagers qui souhaitent se rendre par exemple sur leur lieu de travail. Les passager devront s’inscrire en communiquant leur adresse et les horaires qui les intéressent. Chauffeurs et passagers pourront ainsi s’organiser à l’avance et pourront échanger via un système de messagerie.

MasterCard va tester le paiement par selfie en un clin d’oeil

Reconnaissance faciale, reconnaissance digitale, l’entreprise américaine va tester dès cet automne une solution de paiement (mobile et en ligne) à base de selfie en espérant ainsi séduire les “millennials”, c’est-à-dire la très convoitée “Génération Y”.

 

“La nouvelle génération adore faire des selfies. Je pense qu’elle trouvera ça cool”. L’homme qui parle le 1er juillet dernier sur CNN s’appelle Ajay Bhalla. Il est chef de produit sécurité, spécialiste des systèmes de paiements chez MasterCard. La génération dont il parle, c’est la très convoitée “Génération Y”, ceux que les Américains appellent les “millennials”, à savoir cette partie de la population née entre les années 80 et l’an 2000.

Payer est un jeu d'ado

La solution présentée par Ajay Bhalla? Le paiement par selfie. Pour régler un achat sur son smartphone ou en ligne depuis un ordinateur classique, le consommateur devra donc faire coucou à la caméra, ou plutôt à l’appareil photo numérique. Un coucou agrémenté d’un clin d’oeil pour prouver qu’il s’agit bien d’une personne ou non d’une simple image.

Cette solution sera testée dès cet automne auprès de 500 personnes aux Etats-Unis. Pour MasterCard qui collabore déjà avec des groupes comme Google, Microsoft, Apple, Samsung, ou BlackBerry les enjeux d’une telle expérimentation sont considérables.

Le selfie, un argument marketing

On l’aura compris, le selfie n’est ici qu’un simple argument marketing car les fondamentaux technologiques n’ont, eux pas changé ou si peu. Pour l’entreprise américaine spécialisée dans les systèmes de paiement il s’agit de faire un pas de plus vers l’utilisation de la biométrie. Aujourd’hui la reconnaissance faciale avec le selfie, mais aussi la reconnaissance digitale, et demain la reconnaissance vocale voire même une solution de paiement basée sur le rythme cardiaque de l’acheteur.