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Tuerie de Kalamazoo : le meurtrier présumé était un chauffeur Uber

Samedi soir, en à peine quelques heures, à Kalamazoo dans l’Etat du Michigan (Etats-Unis), Jason B. Dalton a tué au hasard six personnes et en a blessé deux autres.

 
L’homme n’avait pas d’antécédents criminels, et il avait passé sans encombre l’examen de personnalité de son employeur, Uber. Mais dans la soirée du samedi 20 février 2016 il a pourtant semé la terreur à Kalamazoo, une ville de l’Etat du Michigan (Etats-Unis).

En l’espace de quelques heures, de 18h à 22h30 très précisément, Jason B. Dalton (45 ans) a tué au hasard six personnes et en a blessé deux autres à trois endroits différents, avant d’être interpellé un peu avant une heure du matin.

Pire, entre deux meurtres, l’assassin présumé aurait continué à prendre en charge des passagers, dans son VTC Uber. L’un deux, qui souhaite se faire appeler Derek, a expliqué, reçu de sa course à l’appui, aux médias locaux, comment il s’était retrouvé dans la voiture du tueur présumé, jusqu’à aller lui demander en plaisantant si, par hasard, ce n’était pas lui le meurtrier…

Un style de conduite totalement débridé

uber-kalamazooD’autres passagers, qui s’en sont miraculeusement sortis vivants, mettaient en garde sur les réseaux sociaux contre la conduite « incohérente » de leur chauffeur d’un soir, et recommandaient de ne pas faire appel à ses services.

Dans un communiqué, Uber, et plus particulièrement son responsable de la sécurité, Joe Sullivan, déclarent être “absolument terrifiés et profondément bouleversés” par le déroulé des évènements et par cette “violence gratuite”, et précisent qu’Uber est en contact permanent et à l’entière disposition de la police pour faire progresser l’enquête.

Il n’en reste pas moins, au-delà des regrets sincères exprimés par le groupe Internet, que cela n’est pas la première fois, qu’un chauffeur Uber se retrouve mêlé à des faits criminels. Et comme nous l’évoquions déjà longuement il y a quelques mois, que les procédures de recrutement et de sélection de ses chauffeurs par Uber, attirent l’attention. En Californie, par exemple, et sans que cela ne présente rien d’illégal, plusieurs dizaines de chauffeurs Uber ont un casier judiciaire assez chargé.

Après la tuerie de Kalamazoo, Uber a indiqué qu’il n’entendait pas changé ses procédures de recrutement et que le chauffeur, meurtrier présumé de six personnes disposait, au moment des faits, d’une excellente évaluation de 4,73 sur 5 de la part des clients transportés, sur plus d’une centaine de courses effectuées pour Uber.

L’Equipe ouvre sa marketplace

Dans un entretien accordé au JDN, Matteo Bisicchia, responsable business développement du quotidien sportif, revient longuement sur la genèse de ce projet.

 

L’Equipe Store, la place de marché de l’Equipe, développée sous Magento, est en ligne depuis ce matin. Ce service est accessible depuis la page d’accueil du site l’Equipe.fr et sera aussi relayé bientôt à l’intérieur du site lui-même, de façon contextualisée (vente de maillots à l’occasion d’un match de football…), au fil de l’actualité et des évènements sportifs.

Pour le groupe média qui avait jusqu’ici misé sur une activité d’affiliation, la création de cette place de marché sur les articles de sport (avec une ouverture sur le loisir de plein air) est une évolution majeure.

Equipe-storeL’objectif est de « créer un nouveau relais de croissance (…) en devenant un véritable opérateur e-commerce », explique au JDN Matteo Bisicchia, pour qui un business d’affiliation est un business par procuration, qui ne permet pas de capter le maximum de la valeur.

Le quotidien sportif souhaite travailler sur ce nouveau projet tout à la fois avec des retailers (répondant à un certain nombre de critères de qualité de service comme les délais de livraison ou la gestion des retours) et avec des marques. L’Equipe espère réaliser quelques millions d’euros de volume d’affaires, dès la première année.

Un chiffre à comparer avec les quelques centaines de milliers d’euros que rapportaient auparavant au groupe média, ses activités d’affiliation, ainsi que les revenus générés par l’e-billeterie (avec Ticketnet) et l’e-voyage, qui avoisinaient le million d’euros par an.